Première chose très importante : être surdouée n'est pas égale à être plus intelligent. L’étymologie du mot prête à confusion. Tout autant que le mot "précoce", "haut potentiel intellectuel" ou encore les émissions TV ou autre qui nous montre des soi-disant "génies".
Non non et non.
Être surdoué ce n'est pas être "plus" que les autres, c'est être différent des autres.
Être différent en quoi ?
Déjà, nous ne réfléchissons pas de la même manière, les gens "normaux" réfléchissent de manière linéaire, alors que notre pensé se construit en arborescence. Au lieu d'aller de lien en lien, on a une multitudes d'informations qui nous assaillent le cerveau, qui se lient elles-mêmes à d'autres idées/informations, etc etc. Bref, ca devient vite le bordel.
Donc non, nous ne sommes pas plus intelligents. Il a été prouvé que nos liaisons neuronales se font plus vites, certes. Mais l'organisation de notre pensée est totalement différente, ce qui explique notre rapidité de réponse sur certains sujets, et aussi nos gros hors sujet parfois. Je ferai un autre article plus penché sur ce "système" de réflexion, il y a beaucoup de choses à dire haha.
Ce qui est plutôt méconnu, et dont on parle trop peu c'est le reste. Bah oui, on réfléchit plus vite, d'une manière différente qui nous permet souvent de nous en sortir dans tout les domaines. Mais pas que. Les sentiments font partie intégrante de notre vie. Comme tout le monde vous allez me dire. Pas vraiment, c'est plus que ca.
Être surdoué c'est tout ressentir de manière exacerbé. Les malheurs, le bonheur, la tristesse, la joie, le rire. C'est percevoir les émotions des autres, les absorber tel une éponge. C'est comprendre ce que chacun ressent autour de soit. C'est ressentir plus fort chaque chose, c'est ressentir chaque détail de notre vie avec tout notre être.
Ca a du pour et du contre. Forcement, on est hyperémotif. Autant dans les moments de joie, y'a pas de quoi s'en plaindre, autant, quand une toute petite chose ne va pas, ca peut devenir une catastrophe dans notre tête. C'est avoir des tendances bipolaire, être capable de passer de la joie aux pleurs en quelques secondes, de part l'analyse de notre environnement, ce que personne ne comprendra dans notre entourage bien sur. C'est donc faire face à pleiiiins de malentendus. C'est ressentir chaque parole, chaque mot avec toutes les émotions qui sont derrière. Et donc ressentir le mensonge, l'hypocrisie, le malaise, la haine. C'est absorbé ces émotions, qui peuvent facilement nous toucher et nous faire du mal. C'est être sensible à tout. C'est pouvoir tomber en dépression bien plus facilement.
C'est parfois un peu dur à vivre. On s'y fait. Mais c'est loin d'être simple.
Voilà, maintenant que vous savez ce qui nous définit, je vais pouvoir vous expliquer ce que l'on ressent également au quotidien.
Un surdoué, avec tout ca, il grandit bizarrement. Différemment, comme toujours. En décalage, rarement avec les préoccupations des autres enfants. Il analyse très vite ses parents, ils comprend tout, comprend quand se taire, comprend qu'il gêne, et très vite, il apprend que ses parents sont loin d'être parfait, que personne ne l'est, qu'il ne faut pas gêner, et il sera donc souvent silencieux. Un enfant normal en apparence, mais très vite torturé, comprenant les moindres disputes, mais aussi la nécessité de se taire, de garder pour lui.
Avec les autres, il se sentira décalé, il ne sera jamais au même rythme, il ne comprendra pas certaines réactions, certaines manières d'être. Il essayera de copier pour rentrer dans le moule.
Souvent c'est la solitude qui nous rattrape. Finalement, on l'aime bien. On sait que c'est la seule qui ne nous quittera pas. Les autres nous sont trop étrangers. On a beau essayer. On essayera toujours. Et on se rendra toujours compte qu'on est différent. Constamment. Toujours des détails pour nous rappeler que l'on est pas comme eux. L'étape la plus dure est souvent le collège. L'enfance devient plus dure. On devient soit solitaire et moqué de tous, soit pour ne pas subir, enfant bagarreur et moqueur, clown de la classe. Rien de très équilibré haha.
Puis chacun suit son chemin. Selon ses limites d'adaptation.
On essaye parfois de s'oublier, de vivre dans la normalité, mais on se sent faux, constamment.
Puis on essaye de s'accepter. Mais c'est dur.
Beaucoup ne savent pas qui ils sont, ne comprennent pas leurs différences, n'osent pas en parler, ne savent pas quel mot mettre dessus. Ils n'accrochent à rien, ne réussissent pas, se sentent seul et mal. Souvent fou. D'autant plus que la surdouance ressemble beaucoup à de nombreux problèmes mentaux de loin. On leur parle de dépression, bipolarité, mal-être.
Ceux qui le savent s'en sortent souvent mieux. Ca n'est pas simple pour autant. Le savoir ne veut pas dire changer. On reste différent. On le sera toujours. Toujours inadapté aux autres. Alors on apprend à s'adapter sans se renier. A trouver des personnes pour nous comprendre. Oui parce que le commun des mortels est rarement très accueillant si on lui sort "bonjour, je suis surdouée, j'aimerai qu'on m'aide et être acceptée". La plupart nous considèrent comme des génies, possédant un "don". A mon sens, c'est comme dire à "attardé mental" qu'il a un don. Car oui, nous somme de l'autre côté nous avec des "+" par rapport à la moyenne d'intelligence. Mais nous sommes tout autant handicapés par notre manière d'être, de vivre les choses. Avec la malchance de nous en rendre compte.
Je ne veux pas qu'on pleure sur notre cas, non, il y a quand même de bon côtés. Avec le temps j'ai appris à l'apprécier, je ne me verrai pas vivre "normalement". J'aimerai juste que la surdouance soit plus connue, que les gens nous comprennent un peu plus. On en parle bien trop peu. Il n'y aucune prise en charge des gens comme nous. Pas d'aide, pas de voix pour nous guider et nous dire où avancer, comment nous en sortir. Si seulement on pouvait avoir un mode d'emploi de cette chose qui nous sert de cerveau.
J'espère avoir pu éclairer certaines personnes avec cet article, quoique pas très structuré, mais c'est dur d’introduire la notion de surdouance. Il y a trop à dire.
En attendant de nouveaux articles, je vous propose d'aller voir ce blog : Smaragdine. A lire et à relire ;)
Déjà, nous ne réfléchissons pas de la même manière, les gens "normaux" réfléchissent de manière linéaire, alors que notre pensé se construit en arborescence. Au lieu d'aller de lien en lien, on a une multitudes d'informations qui nous assaillent le cerveau, qui se lient elles-mêmes à d'autres idées/informations, etc etc. Bref, ca devient vite le bordel.
Donc non, nous ne sommes pas plus intelligents. Il a été prouvé que nos liaisons neuronales se font plus vites, certes. Mais l'organisation de notre pensée est totalement différente, ce qui explique notre rapidité de réponse sur certains sujets, et aussi nos gros hors sujet parfois. Je ferai un autre article plus penché sur ce "système" de réflexion, il y a beaucoup de choses à dire haha.
Ce qui est plutôt méconnu, et dont on parle trop peu c'est le reste. Bah oui, on réfléchit plus vite, d'une manière différente qui nous permet souvent de nous en sortir dans tout les domaines. Mais pas que. Les sentiments font partie intégrante de notre vie. Comme tout le monde vous allez me dire. Pas vraiment, c'est plus que ca.
Être surdoué c'est tout ressentir de manière exacerbé. Les malheurs, le bonheur, la tristesse, la joie, le rire. C'est percevoir les émotions des autres, les absorber tel une éponge. C'est comprendre ce que chacun ressent autour de soit. C'est ressentir plus fort chaque chose, c'est ressentir chaque détail de notre vie avec tout notre être.
Ca a du pour et du contre. Forcement, on est hyperémotif. Autant dans les moments de joie, y'a pas de quoi s'en plaindre, autant, quand une toute petite chose ne va pas, ca peut devenir une catastrophe dans notre tête. C'est avoir des tendances bipolaire, être capable de passer de la joie aux pleurs en quelques secondes, de part l'analyse de notre environnement, ce que personne ne comprendra dans notre entourage bien sur. C'est donc faire face à pleiiiins de malentendus. C'est ressentir chaque parole, chaque mot avec toutes les émotions qui sont derrière. Et donc ressentir le mensonge, l'hypocrisie, le malaise, la haine. C'est absorbé ces émotions, qui peuvent facilement nous toucher et nous faire du mal. C'est être sensible à tout. C'est pouvoir tomber en dépression bien plus facilement.
C'est parfois un peu dur à vivre. On s'y fait. Mais c'est loin d'être simple.
Voilà, maintenant que vous savez ce qui nous définit, je vais pouvoir vous expliquer ce que l'on ressent également au quotidien.
Un surdoué, avec tout ca, il grandit bizarrement. Différemment, comme toujours. En décalage, rarement avec les préoccupations des autres enfants. Il analyse très vite ses parents, ils comprend tout, comprend quand se taire, comprend qu'il gêne, et très vite, il apprend que ses parents sont loin d'être parfait, que personne ne l'est, qu'il ne faut pas gêner, et il sera donc souvent silencieux. Un enfant normal en apparence, mais très vite torturé, comprenant les moindres disputes, mais aussi la nécessité de se taire, de garder pour lui.
Avec les autres, il se sentira décalé, il ne sera jamais au même rythme, il ne comprendra pas certaines réactions, certaines manières d'être. Il essayera de copier pour rentrer dans le moule.
Souvent c'est la solitude qui nous rattrape. Finalement, on l'aime bien. On sait que c'est la seule qui ne nous quittera pas. Les autres nous sont trop étrangers. On a beau essayer. On essayera toujours. Et on se rendra toujours compte qu'on est différent. Constamment. Toujours des détails pour nous rappeler que l'on est pas comme eux. L'étape la plus dure est souvent le collège. L'enfance devient plus dure. On devient soit solitaire et moqué de tous, soit pour ne pas subir, enfant bagarreur et moqueur, clown de la classe. Rien de très équilibré haha.
Puis chacun suit son chemin. Selon ses limites d'adaptation.
On essaye parfois de s'oublier, de vivre dans la normalité, mais on se sent faux, constamment.
Puis on essaye de s'accepter. Mais c'est dur.
Beaucoup ne savent pas qui ils sont, ne comprennent pas leurs différences, n'osent pas en parler, ne savent pas quel mot mettre dessus. Ils n'accrochent à rien, ne réussissent pas, se sentent seul et mal. Souvent fou. D'autant plus que la surdouance ressemble beaucoup à de nombreux problèmes mentaux de loin. On leur parle de dépression, bipolarité, mal-être.
Ceux qui le savent s'en sortent souvent mieux. Ca n'est pas simple pour autant. Le savoir ne veut pas dire changer. On reste différent. On le sera toujours. Toujours inadapté aux autres. Alors on apprend à s'adapter sans se renier. A trouver des personnes pour nous comprendre. Oui parce que le commun des mortels est rarement très accueillant si on lui sort "bonjour, je suis surdouée, j'aimerai qu'on m'aide et être acceptée". La plupart nous considèrent comme des génies, possédant un "don". A mon sens, c'est comme dire à "attardé mental" qu'il a un don. Car oui, nous somme de l'autre côté nous avec des "+" par rapport à la moyenne d'intelligence. Mais nous sommes tout autant handicapés par notre manière d'être, de vivre les choses. Avec la malchance de nous en rendre compte.
Je ne veux pas qu'on pleure sur notre cas, non, il y a quand même de bon côtés. Avec le temps j'ai appris à l'apprécier, je ne me verrai pas vivre "normalement". J'aimerai juste que la surdouance soit plus connue, que les gens nous comprennent un peu plus. On en parle bien trop peu. Il n'y aucune prise en charge des gens comme nous. Pas d'aide, pas de voix pour nous guider et nous dire où avancer, comment nous en sortir. Si seulement on pouvait avoir un mode d'emploi de cette chose qui nous sert de cerveau.
J'espère avoir pu éclairer certaines personnes avec cet article, quoique pas très structuré, mais c'est dur d’introduire la notion de surdouance. Il y a trop à dire.
En attendant de nouveaux articles, je vous propose d'aller voir ce blog : Smaragdine. A lire et à relire ;)
« Être surdoué, c’est penser dans un système différent, c’est disposer d’une forme d’intelligence particulière. C’est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité. Ce n’est pas un enfant avec un « plus », malgré la terminologie ambiguë, ni un génie qui aurait tout reçu. »
Oh putain, MERCI.
RépondreSupprimerJe peux te raconter ma vie ? Désolée si ça embête. De toute façon tu pourras toujours supprimer ce commentaire, c'est ton blog.
La personne que tu décris dans ton article, j'imagine que c'est toi... et c'est moi aussi. Toujours en décalage, toujours qualifiée de "beaucoup trop mature", à avoir des réflexes de vieux à six ans, à savoir lire et compter avant les autres, à tout comprendre et à s'énerver quand les autres sont si lents... et puis ce fameux collège, où j'en ai bien bavé : racket, parfois coups, toujours des brimades. Je suis l'intello, et pourtant je ne travaille pas. Je ne fous rien. C'est impressionnant comment, arrivée en M2, je n'ai toujours pas l'impression de travailler... ma mémoire fait tout le boulot, c'est cool, c'est pratique, et moi pendant ce temps j'absorbe tout ce qui passe, je ne peux pas écouter une musique ou voir un film sans pleurer. Mon copain ne me comprend pas toujours, ma famille ne m'a toujours pas cernée et c'était pas évident jusqu'à maintenant. J'étais sûre d'avoir un grain. Pas comme tout le monde ? Oui, mais dans le sens négatif du terme.
Merci pour cet article. Tu viens de mettre un mot sur de looongues années d'incompréhension, de ma part mais aussi des autres ; du coup je m'excuse tout le temps, pour tout, je m'écrase, je ne parle pas et je passe pour la grosse hautaine de service, celle à qui on n'adresse pas la parole parce qu'elle est bizarre. Je cerne les caractères rien qu'en entrant dans une pièce, ça fait super prétentieux dit comme ça, et ça l'est sûrement - le résultat c'est que je n'ai pas beaucoup d'amis.
Pourtant ce n'est pas chiant. Parfois je suis ravie de pouvoir avoir ce que j'appelle des "connexions", c'est à dire de comprendre un truc qui apparemment est compliqué sans que ça ne soit vraiment difficile pour moi : ça peut être de la physique, une notion en philo, apprendre la chronologie du pourquoi du comment des causes de la guerre de Cent Ans... Bref, c'est pas un 'don', ça non, mais n'empêche qu'on naît comme ça et qu'il faut en profiter =)
Grâce à toi je peux mettre un nom, enfin, là dessus. Merci encore, ça soulage... =)
Mais de rien ! Tu n'imagines pas comme ca me rend heureuse d'avoir pu t'aider avec cet article !
SupprimerCe que tu décris c'est exactement cela. Cerner les caractères ca me le fait également tout le temps, on me dis que c'est prétentieux mais je sais au premier regard avec qui je vais m'entendre et qui je ne supporterai/ne me supportera pas.
On a certes pas beaucoup d'amis, mais je pense que les seules personnes avec qui on a de vrais liens sont des personnes qui nous comprennent :)
Mais oui ce n'est pas chiant d'être surdoué, c'est juste être différent. Tu as de la "chance" dans le sens où tu as l'air de bien t'en sortir au niveau scolaire, moi mon cerveau fait pas les choses aussi facilement, et j'ai encore du mal à en saisir tout les mécanismes. Mais bon rien de grave non plus ;)
En tout cas je suis vraiment vraiment heureuse d'avoir pu t'aider !! Si tu en sens le besoin n'hésite pas à aller voir un "spécialiste" pour faire une confirmation :) Et tu verra, on se sens mieux quand on se rend compte que l'on est moins seule :)
J'avais écrit un commentaire, mais a priori il a disparu! Je ne pense pas que tu l'aies censuré, donc ^^
RépondreSupprimerJe disais donc merci pour cet article, car en effet il y a une grande désinformation sur les surdoués, on pense avant tout que c'est avoir des meilleures capacités intellectuelles, mais on ne sait pas du tout que ça signifie avant tout "penser différemment", donc merci pour ces informations! :)
Ah non, je l'ai pas vu, bizarre OO' Blogger doit avoir des bug ^^'
SupprimerMais de rien ! Comme tu dis, pas assez d'information sur les surdoués, bien trop peu et souvent trop orienté côté "génie-autiste", sans expliquer le pourquoi du comment ><
Merci pour cet article, je suis maman d'un petit garcon à haut potentiel/précoce/surdoué...
RépondreSupprimeralors tout cela résonne en moi, tes mots, ton vécu c 'est exactement ce qu'il vit
il a detesté l'école maternelle se faisant vomir pour ne pas y aller tellement il s'ennuyait, apprendre a compter jusqu'à 3 alors qu à 3 ans il savait lire ecrire et compter bien au dela de 100
maintenant il est en CP et apprécie enfin l'école, mais il est toujours seul, ne joue jamais à la récré, est hyperémotif..enfin il y aurait temps à dire.merci
Au moins, par ce billet — et d'autres peut-être, mais je n'ai lu que celui-ci pour l'instant — tentez-vous de tendre des fils entre les autres et les vôtres.
RépondreSupprimerJe pense que je ferai partager votre article — découvert, précisément en suivant un fil —, et, sans attendre, je m'accroche à celui que vous donnez au bas de votre texte.
Au plaisir
Merci pour votre lecture :)
SupprimerPetite parenthèse, avez-vous vu qu'il fallait prouver qu'on n'est pas un robot pour commenter chez vous. Ce filtre-là me donne toujours une poussée de stress. Et si j'en étais un ?
RépondreSupprimerGrande question ! Difficile d'y répondre je pense, car au final il reste difficile de savoir qui nous sommes réellement, car notre seul point de repère est notre vision et notre appréhension du monde !
SupprimerEt seconde parenthèse, il y a fort à parier que mon premier commentaire (le sérieux) ne s'affiche jamais car au second j'ai compris qu'il fallait également reproduire le signe apparaissant sur l'image grise de droite.
RépondreSupprimerJe pense que c'est également car il faut que je valide les commentaires pour qu'ils apparaissent ;)
SupprimerOn est dimanche soir, blues du dimanche soir oblige, je me promène de blogs en blogs et je tombe sur ton article. Et là, la grosse claque. Parce que je me rends compte que j'ai oublié la surdouance. Comme si je l'ai totalement enfouie parmi mes activités du quotidien, parce que c'est difficile de s'assumer en tant que surdoué. En te lisant, je refais le lien entre la solitude, le manque de confiance en soi, la timidité, le besoin d'affection, l'exclusion, la peur de se lancer, et tout ça. Merci 1000 fois pour cet article !
RépondreSupprimerMaDys
http://enviesetevasion.wordpress.com/
Mais de rien !! Au plaisir de te revoir sur le blog, n'hésite pas :)
SupprimerEt si jamais tu veux discuter, mon adresse-mail est ouverte à tous ;)
comme tu le dis si bien, le drame, c'est de s'en rendre compte, au point d'envier les chanceux qui sont de l'autre coté de cette maudite échelle...
RépondreSupprimeraprès l'évanouissement de beaucoup d'espoirs, quasiment tous, j'en suis a rêver qu'un jour, les neurosciences aideront les gens comme nous à ne pas passer a coté de leur vie, de leur bien-être...
c'est pas tant la douance qui empêche de vivre, elle a souvent des cotés merveilleux face à la beauté, c'est la lucidité qui fait le plus de dégât, la vision d'un monde ou tout le monde se replie sur soi-même et n'accepte pas d'apercevoir la beauté qu'un nexus pourrait lui montrer
je m'aperçois que je suis peut être une surdouée! on fait comment pour en être sur?
SupprimerMerci stephane pour ton commentaire. Que j'approuve totalement. Voir l'aveuglement des autres et souvent le plus dur. On aimerai pouvoir partager avec eux cette sensibilité, cette manière que l'on a de voir la vie, parfois très noire certes, mais souvent très belle, avec énormement d'émotions...
SupprimerAmina ; tu peux aller voir un psychologue spécialisé qui te fera passer un test pour confirmer la chose ;)
Si mon père avait compris ça dès mon plus jeune âge, il nous auraient peut-être moins battus ma mère et moi...
RépondreSupprimerEtre surdoué et avoir un passé de violence, c'est un lourd fardeau à double tranchant:
-> Ou on survit sans être heureux à 100% et on joue un rôle, ou on ne survit pas!
Pourtant cette surdouance me permet de m'analyser constamment, de me critiquer et de me guérir avec les années, ce qui est un atout précieux (quand on sait être objectif), pour avoir de bonnes conclusions et ainsi progresser dans la recherche du bien-être intérieur.
Mais la route est longue!
Merci pour l'article. c'est réconfortant de ne pas se sentir seul, malgré que la solitude nous sied bien.
Bonjour à tous, cet article me rassure j'espère que vous pourrez m'aider, j'ai un petit peu de chacun de vous, je crois que je suis surdoué, mes parents ne m'ont jamais détecté mais mon grand frère a un QI de 136 et mon petit frère de 141...
RépondreSupprimerA l'école j'avais déjà appris à lire pendant les vacances d'été entre la moyenne et la grande section... Etant incompris des profs j'ai passé de nombreuses heures d'école dans le couloir...
Et rebelotte en arrivant au collège, pour être comme tout le monde je passe mon temps à faire le pitre puisque dès que la prof a commencé à expliquer la leçon, je l'avais déjà comprise. Et que dire des maths : j'avais toujours les réponses mais j'avais tout le temps des "baches", pourquoi ? Parce que la réponse je l'ai mais qu'il n'y a aucune trace de démonstration mais en même temps j'ai rien à démontrer je suis persuadé de la réponse....
Et encore aujourd'hui au lycée en première ES, je comprends tout avant tout le monde, j'ai pas besoin de travailler, je n'écoute que les premières minutes du cours et quand il faut faire 5 exos en maths par exemple du même type je n'en fais qu'un, cela est barban.. Tout comme en Economie, j'ai toutes les réponses mais je n'ai que des notes médiocres parce que je n'arrive pas à expliquer tout mon raisonnement je passe directement à l'étape finale sans passer par tous les petits points qui ne me semblent pas importants ...
J'aimerai votre aide car j'aimerais faire des études brillantes en économie ou politique mais je n'ai que des notes médiocres alors que j'ai bien plus de connaissances que la plus part des élèves de ma classe
Merci pour cet article, cela fait du bien de ne pas être seul à être incompris
Je comprends tout à fait ton désarroi.
SupprimerEn effet, il est nécessaire pour toi de comprendre que être surdoué ne veux pas dire réussir. Pour réussir, il va falloir que tu analyse et comprennes ce qu'on te demandes et fasses l'effort de répondre aux attentes de tes professeurs.
Je sais, ca parait inutile, c'est chiant, c'est dur. Je passe par là également. C'est frustrant de se retrouver presque "nulle" alors qu'on sait qu'on y arrive, on ne correspond juste pas au moule ..
Mais en france en tout cas, pour réussir, tu es obligé de passer par là.
Alors tu vas devoir apprendre à travailler. C'est loin d'être simple, ta motivation pour ton futur sera ton seul moteur. Mais tu es capable de le faire. Il faut que tu travailles, que tu apprennes à faire ce qu'on te demande et au final peut-etre que tu en retira quelque chose, surement même une meilleure compréhension de tes capacités de raisonnement, et si tu arrives à maitriser cela tu ira très loin.
Bon courage ! :)
Ma famille m'a toujours dit que j'étais différent, plus intelligent que la normal, non pas que mon parcours scolaire fût fulgurant malgré une aisance pour apprendre et comprendre, je n'est pas été bon élève. Donc j'ai toujours refusé de le penser, car associé à la notion de "supérieur" donc inacceptable. Mais aujourd'hui je suis adulte, et avec le recul je me suis intéressé au sujet, depuis une semaine je m'informe et je dois avouer que j'ai énormément de similarité avec ce que décrivent les surdoués eux mêmes, ou les spécialistes de ce sujet!!
RépondreSupprimerAvez-vous entendu parler de l'association Mensa?