tag:blogger.com,1999:blog-90188601399446062662023-11-16T13:58:18.283+01:00Never forgetSorte de journal intime, blog sur la surdouance. Souvent vu comme un fardeau, j'essaye avec le temps d'en faire ressortir le positif pour le voir comme un cadeau et profiter pleinement de cet ouragan d'émotions et de pensées qui m'abrite.Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-69089592402617767872015-03-22T21:21:00.000+01:002015-03-22T21:21:33.456+01:00I'm back<br />
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De retour. Pourquoi ici, pourquoi pas autre part, je ne sais pas. Je pense que j'ai un certain attachement à ce blog, qui m'a aidé a surmonter la pente a certains moments.<br /><br />Comme le dis si bien un commentaire de <a href="http://www.blogger.com/profile/14905864319539968214" style="background-color: #fff9e7; border: 0px; color: #1155cc; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; margin: 0px; padding: 0px; text-align: -webkit-center; text-decoration: none; vertical-align: baseline;">Tourn94</a> que j'ai découvert il y a peu, je ne suis pas que "surdouée". Je suis avant tout une personne. J'ai ici exposé ma surdouance, mes problèmes personnels, beaucoup de mal-être.<br />J'ai avancé et je continue d'avancer depuis. Je pense que j'ai envie de partager de nouvelles choses avec vous.<br /><br />J'ai longtemps hésité à reprendre ce blog. Je me demandais quoi écrire, si je restais "anonyme", si je continuais à parler de surdouance. Je suis revenue voir de temps en temps. Je vous ai vu toujours aussi nombreux à consulter les pages concernant les surdoués.<br />Je vois beaucoup de questionnement, de desespoir, de besoin de se retrouver, de se construire.<br />Et j'ai enfin sauté le pas. Je me suis dis que j'avais parcouru du chemin, et que même si il m'en reste beaucoup à parcourir, je pouvais essayer de vous aider, de partager, de donner.<br /><br />Je ne prétends pas détenir un savoir, mais j'espère pouvoir aider certains d'entre vous, ouvrir votre esprit à certaines reflexions sur vous même, sur votre vie, sur comment avancer, sourire, être heureux.<br /><br />Sur ce, je vous dis donc à bientôt pour un 'vrai' article !Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-84806463031407244522014-08-15T13:56:00.003+02:002014-08-15T14:00:44.748+02:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXWx13pPqnOXZXKpkhiERfNqZrXBR_vBUu2h2u04iJFdnZMaaMZOR0ZZP4D8uIuIX09YmMNQthNRCPSbkaX44ljmXmjatc95wktMsZsUhAvZIQ2xMkJgMZ0VBQWqfelasbs76laAhYScY/s1600/131350_608278405893440_516170431_o.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXWx13pPqnOXZXKpkhiERfNqZrXBR_vBUu2h2u04iJFdnZMaaMZOR0ZZP4D8uIuIX09YmMNQthNRCPSbkaX44ljmXmjatc95wktMsZsUhAvZIQ2xMkJgMZ0VBQWqfelasbs76laAhYScY/s1600/131350_608278405893440_516170431_o.jpg" height="425" width="640" /></a></div>
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<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je m'étais dis que je ne reviendrai pas, que j'avais beaucoup appris et que je ne voulais pas m'enfermer dans un cercle vicieux à parler surdouance constamment. Je crois que les derniers événements m'ont beaucoup perturbés. </span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
Sentimentalement je suis bouleversé, je ne sais pas comment je tiens encore debout, comment je souris et pourquoi je ne pleure pas. C'est tellement insidieux que ca m'attrape quand j'y pense le moins, dans les moments de solitudes alors que tout allais bien. Ca m'attrape sans que je sache pourquoi, la raison. Ca me tombe dessus comme ca, pouf, et dans ces moments je me dis qu'en fait oui, j'ai de quoi pleurer, et que je ne comprends pas pourquoi je ne m'écroule pas là maintenant de suite au milieu de la rue, jusqu'à avoir versé toutes les larmes de mon corps.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
Je pensais également m'être bien construite, aller mieux. Alors oui, je sais qui je suis, je m'assume, maintenant viens la partie que je n'avais pas encore apercue et qui risque d'être encore plus compliqué : être moi même avec les autres. Je suis depuis peu totalement libre, totalement moi, et je pensais me libérer. Même si c'est réellement positif, je me rends compte de l'influence et de l'impact que j'ai sur les autres, mon entourage, mes amis. Je me retrouve avec des hommes qui ont le coeur qui battent pour moi sans que je n'ai rien demandé, je me retrouve avec des personnes attirés par ce que je suis, ce que je renvois sans que je ne comprenne pourquoi.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br />
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Et j'ai ce besoin vital, incessant de m'exprimer, mes pensées ne me suffisent pas, je fois taper, écrire, sortir ces mots qui s'entrechoquent dans mon esprit. Donc voilà, je suis de retour, je ne sais pas si je répondrai aux messages, aux commentaires personnellement, car je viens principalement pour moi, il faut voir la vérité en face.</span><br />
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour tout ceux qui se demandent si ils sont surdoués : allez voir un psychologue spécialisé, cela vous permettra d'y voir plus clair. Mais ce n'est pas le fait d'avoir l'étiquette ou non qui vous permettra d'aller mieux, c'est le fait de prendre en compte vos distinctions et d'apprendre à la dompter, à les connaitre, à les aimer. Merci à tout ceux qui lisent encore ce blog que j'avais totalement abandonné.</span><br />
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span>Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-49605797972504301082013-05-12T23:31:00.000+02:002015-03-31T02:45:20.961+02:00Croire en soi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJNp7KatbGvL18Ktlw85zlxj-pMSF78va0P9dIiNnal0kOHnPH8Wg-Z8hciUGEN64w1GcPxNSvMTfA0Umf-Heq2_ybLLnm11UzroWJU3A7j-Md5ypqSkdwRfxl3N2_jt-Dw8wsgihJm-M/s1600/largepp.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJNp7KatbGvL18Ktlw85zlxj-pMSF78va0P9dIiNnal0kOHnPH8Wg-Z8hciUGEN64w1GcPxNSvMTfA0Umf-Heq2_ybLLnm11UzroWJU3A7j-Md5ypqSkdwRfxl3N2_jt-Dw8wsgihJm-M/s640/largepp.jpg" height="428" width="640" /></a></div>
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Est-ce que je crois en moi ?<br />
Je me suis posé cette question ce week-end.<br />
Et je pense avoir pointé du doigt un de mes plus gros problèmes.<br />
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Je ne crois pas en moi. Je reste une éternelle sceptique. Je crois en ce que je vois.<br />
Et lorsque, après avoir travailler, je vois que je n'ai pas atteint mes objectifs, je m'en veux. Je me sens nulle, je culpabilise.<br />
J'ai beau dire devant les autres que non ça va, c'est pas trop mal, je sais que je souhaitais plus, et que je n'ai pas réussi à me satisfaire.<br />
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Je ne crois pas en moi. Et surtout, je ne suis pas fière de moi. Les deux sont liés je pense.<br />
Je suis <b>incapable d’être fière de moi. </b>J'ai beau cherché je ne trouve pas un seul instant, une seule action, un seul résultat dont je suis fière.<br />
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C'est parfois lié à ma surdouance. Dans le cadre de mes études, malgré mes 2 ans de fac de langues, j'ai réussi mon premier semestre de chimie dans les 50 premiers avec quasiment 13 de moyenne. Mais non. Je me sens nulle. On me dit qu'il fallait que je rattrape mon retard, mes lacunes. Soit. Second semestre, je ne brille pas plus de par mes exploits (inexistants). Je me sens commune. Normale. Et pourtant je travaille (chose que je n'avais jamais faite auparavant haha). Et ca me plombe encore plus.<br />
Comment je peux n'en être que là ? Pourquoi je n'arrive pas à réussir ?<br />
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Est-ce que je me fixe des objectifs trop haut, est-ce que je me fourvoie sur mes capacités ? Ou est-ce que mon absence de croyance me fait perdre mes capacités ?<br />
Je ne crois pas en moi. Je ne crois pas que je vais réussir. J'espère mais le doute est là, constamment. Je "sais" que j'ai des capacités car on me l'a dis, parce les faits l'attestent et que je crois aux faits. Mais je ne crois pas en moi, et constamment je me demande si la psy ne s'est pas fourvoyé, si je ne suis pas plus qu'un simple être normale emplie de peur, de psychoses et d'hyper émotivité.<br />
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J'aimerai y croire.. Je me fixe des objectifs, j'essaye de m'y tenir. Mais chaque résultat est à mes yeux un échec si il n'est pas meilleur que mes attentes. Je me déçois constamment. Et donc, je ne crois toujours pas en moi.<br />
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Dans les rares cas où je réussi, j'arrive à me convaincre que ce n'est que de la chance ou le fruit du hasard.<br />
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J'aimerai, réellement, arriver à croire en moi. Arriver à me dire que je peux réussir, croire que je sais le faire, que je peux le faire. M'accorder du répit. M'accorder le droit à l'erreur.<br />
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Je pense réellement que mes 2 années à l'université n'ont fait qu'aggraver ce malaise. 2 années d’échecs réel qui m'ont fait perdre le peu de confiance que j'avais.<br />
Malheureusement personne ne comprends pourquoi je suis aussi difficile avec moi-même. Personne ne comprend combien c'est dur d'être soi-disant "surdouée" et de n'être que dans la moyenne. Tout le monde attends plus de vous, mes parents, ma famille, mes amis. <b>Et surtout moi-même</b>.<br />
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Le nouvel objectif de cette année sera donc d'apprendre à croire. Pour l'éternelle sceptique que je suis, je sens que cela va être compliqué. J'ai <b>besoin</b> de voir que je peux le faire pour y croire. Mais je n'y arrive pas.. parce que je n'y crois pas. Cercle vicieux ?<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-36197183590404035582013-01-20T23:14:00.001+01:002015-03-31T02:42:49.162+02:00Analyse culinaire : mon assiette m'a trahie !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVwWpxpPCnPNUhb2acJNAN2OYO_J-P3c8v3LwZELgFSM_sRf0ECUcSfojwt5CkPynQnkXtcx1OndDmYvpVGAqTCrmqOrZKdfjE9CA0yqLBqhzpt6M2yZNV9m9En2ZbkBCS4UUkFW-iTjk/s1600/Fresh_Look_by_Adrenalynn_X.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVwWpxpPCnPNUhb2acJNAN2OYO_J-P3c8v3LwZELgFSM_sRf0ECUcSfojwt5CkPynQnkXtcx1OndDmYvpVGAqTCrmqOrZKdfjE9CA0yqLBqhzpt6M2yZNV9m9En2ZbkBCS4UUkFW-iTjk/s640/Fresh_Look_by_Adrenalynn_X.jpg" height="458" width="640" /></a></div>
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<i>Et maintenant on s'attaque même à nos assiettes... </i><br />
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Petite pause dans mes révisions (et mon glandage aussi, parce que bon on est dimanche, faut pas abuser haha). J'ai eu le droit aujourd'hui à quelques remarques qui m'ont interpellées. Je replace la situation : je fais partie d'un groupe Facebook (aaah les réseaux sociaux haha) d'encouragement et/ou de discussion rapport au corps : tatouages, piercings, nourriture, régimes pour certaines, etc etc.<br />
J'ai eu la mauvaise idée de partager mon repas de midi. Le verdict est sans appel : " Coralie tu manges trop peu", "le prends pas mal hein, c'est pour ton bien", "c'est trop peu calorique".<br />
Pour ce que ca intéresse mon repas était constitué d'un oeuf au plat, de cracottes avec du beurre, de 2 carottes, un avocat entier (+huile/sel) et 2 navet. Alors oui c'est quasi que des légumes, y'a pas de féculents blabla. Enfin moi quand j'ai fini mon assiette j'avais presque mal au bide parce qu'il était plein et j'me suis pas sentie défaillir dans la journée hein.<br />
Bref. C'est pas la première fois qu'on me fait la remarque en plus. Alors j'avais une envie de réagir.<br />
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Parce que, expliquez moi, pourquoi certain(e)s serait plus au courant que moi de l'état de mon estomac ou des besoins de mon corps ?<br />
C'est quelque chose qui m'a toujours sidéré, de partout. On ne choisit pas la taille de nos plats, de nos repas lorsque l'on mange hors de ses choix. Je n'ai jamais fini mes repas au lycée.<br />
Parce que l'on m'a appris un jour, qu'il fallait savoir s'écouter. Et j'ai appris à mes dépends que je préférais manger à ma faim plutôt que d'avoir mal au ventre des journées entières car j'avais trop mangé. Parfois j'ai du mal à savoir si je mange juste moins que la moyenne ou si les gens s'évertuent à manger la quantité "préconisée" plutôt que de s'écouter. Il faut manger tant de choses par jour, tant de calories, blabla. On m'a déjà forcé à finir mes assiettes car je mangeais "trop peu". Quel est l’intérêt ?<br />
Est-ce qu'un jour les gens vont comprendre, que comme dans tout les autres domaines, nous sommes tous différents ? Certains ont besoin de manger plus et sont rassasiés pour longtemps, d'autres ont besoin de petits repas plus réguliers, etc etc. Quel est le mal à vouloir respecter <u>son</u> mode de vie ?<br />
De la même manière certain dormiront plus facilement tôt et d'autres resteront éveillés toute la nuit. Bon manque de pot je suis plutôt de la 2nd catégorie. Ce qui m'exaspère c'est que rien n'est fait pour respecter ces différences. Personnellement, je sais que je ne suis pas "majoritaire", alors je m'adapte, je me lève tôt je ne mange pas en dehors de chez moi sinon je sais que je vais gaspiller, etc.<br />
Mais qu'en est-il du regard des autres ? Toujours être jugée car on mange peu (c'est encore pire si comme moi on est plutôt fine de nature). Dans le sens inverse il en est de même pour ceux qui mange un peu plus. "Oh mon dieu tout ce qu'il mange". Si tu prends pas un gramme on t'envie, mais si tu grossis, c'est que tu as un problème. Quelle profondeur de réflexion, c'est beau. Non franchement, je suis touché par toute cette humanité haha.<br />
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Le dernier problème pour moi, c'est la transmission de ces "préjugés", de cette manière de se conformer à ce qui correspond à un français <u>moyen</u>. Oui moyen. Parce que oui, quand les monsieurs tout gentils qui te disent que tu dois manger tant ou qui décident de quelle quantité on va servir dans ton assiette ils font leurs chiffres, tu crois qu'il s'amuse à faire des catégories ? Non ils font une moyenne, et bam, pareil pour tout le monde. Bah oui c'est plus simple. Et j'ai rien à y redire, je comprend.<br />
Sauf que pourquoi derrière on part du principe que cette <u>moyenne</u> doit s'appliquer à tous ? Alors oui on apprend aux enfants à être des parfaits monsieur et futur madame tout le monde. Mais pourquoi ne peut on pas envisager de prendre en compte leur différences ?<br />
J'ai été élevé de deux manières opposés par mes deux parents : ma mère qui appliquait tout au pied et à la lettre et qui se basait sur <u>son</u> ressenti (si j'ai froid t'as froid, si j'ai encore faim, tu manges encore, si j'ai sommeil, t'as sommeil, etc etc), et mon père qui prenait le temps de comprendre et discuter avec moi. Qui m'a permis de me coucher super tard quand j'étais petite parce que je n'avais pas sommeil et que je voulais lire, et que c'est ainsi que j'ai compris de moi-même que si je voulais pas m'écrouler de fatigue le lendemain il fallait trouver un équilibre. De même avec beaucoup d'autres choses. Je ne dis pas qu'il a la science infuse, mais quand je vois certains enfants forcés par leur parents de suivre leurs manières de vivre ou obligés de se conformer à la moyenne, à l'encontre de leur bien-être sur des choses aussi essentielles que les repas, ca me touche. Parce que la relation à la nourriture c'est important mine de rien, et que loin de moi de critiquer les parents, je me doute que ce n'est pas simple d'arriver à trouver un juste milieu, mais parfois un peu plus de compréhension aiderait. <span style="font-size: x-small;"><i>(dans certains cas hein j'veux pas faire une généralité, non vous n'êtes pas des parents indignes, je me doute que vous faites comme vous pouvez)</i></span><br />
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Bref. Je me suis un peu emportée je crois haha. Tout ca pour dire que, parole de fille un peu différente, on est jamais égaux face à quoi que ce soit. Et parfois certains devraient s'en souvenir plutôt que juger de manière automatique. Personne n'est plus apte que soi-même à écouter son corps et à apprendre à le comprendre avec le temps.<br />
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<span style="font-size: xx-small;"><i>Photo par : http://adrenalynn-x.deviantart.com/ </i></span>Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-76149744264597863632013-01-10T18:39:00.003+01:002013-01-10T18:39:39.194+01:00Le surdoué et l'amour #1<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVh6cxei4X6Dhgw5Vs25iDu50tKWuZ-jEhJIzt9o5vAjmlXoXOplrK154tXIKNY8N4MDsJ_8wS0sOtRtOlL6AkD6KdX_VSkerptS4yyk0AfyblOVaNgiqNZe49akQbPkokEifQuVLv5jY/s1600/fall_in_LOVE_by_paulie_nka.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVh6cxei4X6Dhgw5Vs25iDu50tKWuZ-jEhJIzt9o5vAjmlXoXOplrK154tXIKNY8N4MDsJ_8wS0sOtRtOlL6AkD6KdX_VSkerptS4yyk0AfyblOVaNgiqNZe49akQbPkokEifQuVLv5jY/s640/fall_in_LOVE_by_paulie_nka.png" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: xx-small;"><i>Photo de Paulie-nka, soucre : deviantart.com</i></span></div>
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L'autre jour, curieuse je regardais l'origine de mes visiteurs et je suis tombé sur cette requête Google : "<i>surdoué et relation amoureuse</i>".<span style="font-size: 13px; white-space: nowrap;"><br /></span><br />
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L'occasion pour moi de vous présenter un peu ce sujet, à partir de quelques recherches, de nombreuses lectures passés et un peu d'expérience personnelle.<br />
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Comme dans tout, il faut prendre en compte le caractère particulier du surdoué pour comprendre sa facon de fonctionner : le surdoué est "trop". Il est hypersensible, a peur de décevoir, a besoin de se sentir accepté, a peur d’être rejeté, souvent tiraillé entre l'envie d'être aimé et la peur de l'abandon, il a une empathie très développée, bref, un surdoué, un zèbre comme disent certain à son comportement à lui, à un comportement à part.<br />
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Ensuite se posent plusieurs questions : comment un surdoué vit-il une relation amoureuse ? Peut-il s'épanouir dans une relation avec quelqu'un de "normal" ? Si oui, comment vivre cette différence ? Vaut il mieux pour lui trouver un autre surdoué ? et d'autres encore ..<br />
Pour ne pas écrire un pavé illisible, je vais essayer de traiter ces questions en plusieurs articles.<br />
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Premièrement,comment le surdoué vit-il l'amour ?<br />
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<u>La peur </u></div>
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<u><br /></u></div>
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Très souvent, le surdoué a peur. Je dis bien très souvent, car je ne m'avancerai pas dans des vérités générales. Les surdoués ont beaucoup de point commun, une manière de fonctionner semblable mais chacun à son caractère et son vécu.<br />
Je disais donc, le surdoué a peur. De par son envie de plaire, souvent son vécu, rejeté des autres ou impression d'être constamment seul. Le surdoué veut communiquer, partager. Très souvent, voir trop souvent déçu, il se renferme sur lui-même. Il veut être aimé mais a peur de ce que cela implique. Car il sait que si il s'engage il ouvrira son coeur et pourra être blessé. Or comme il ressent tout de manière amplifié, je vous laisse imaginer<i> (personnellement quand mon ex copain m'a quitté, j'ai fait une dépression de 2 mois, les 3 premiers jours je vomissais tellement mes crises d'angoisse me tordait l'estomac, le premier mois j'ai perdu 4-5kg, le second a été une décadence corporelle et mentale je m'auto détruisais lamentablement. Pas beau à voir du tout)</i></div>
<div>
Cette peur va le freiner. Mais son envie d'amour, son côté idéaliste le poussera souvent au delà. C'est une très grande force. Car si certes nous avons nos faiblesses, nous avons aussi des forces. Il faut apprendre à voir le bon côté. Je me suis rendue compte avec le temps et le recul, que ce côté idéaliste nous pousse à rêver, espérer bien plus que quiconque. Parfois à nous accrocher à des choses qui nous font mal, mais aussi souvent à nous relever, à avancer sans regarder en arrière, poussés vers le futur, vers nos espoirs insensés mais salvateurs.</div>
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<div style="text-align: center;">
<u>L'idéaliste</u></div>
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<u><br /></u></div>
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Sauf que malheureusement, ça a aussi un côté néfaste. notre idéalisme nous fait tout voir différemment Pour nous l'amour est "parfait". Pour un surdoué, l'amour doit être beau, complet. Chaque instant doit être beau, magique. En tout cas c'est ce que l'on souhaite/espère.<br />
L'amour est rarement vu de manière aussi "poétique" chez les gens normaux. Un surdoué se contentera rarement d'une relation "normale", comme je vois souvent autour de moi. Un amour vaguement partagé, des engueulades, des envies de séparation, aucun hobby en commun, etc etc. Je ne dis pas que tout le monde est ainsi bien sur, mais je vois souvent des couples qui sont ensemble plus pour ne pas être seul que par amour. Je ne critique pas, tant que chacun y trouve son compte, tant mieux. Mais ce n'est pas vraiment ce qu'un surdoué "envisage" comme relation, loin de là.</div>
<div>
De plus, le surdoué a tendance, si il se sent bien avec quelqu'un a être sur de ce qu'il ressent, donc il est très vite près à vivre à 2 etc. Cette facilité à l'engagement peut faire peur. A l'inverse, certains surdoués entretenant des relations avec quelqu'un qui ne leur convient pas les "fuiront" parfois même de manière inconsciente.<br />
Le surdoué vit beaucoup par l'émotion. Il vit tout par le coeur, là où beaucoup vivent les choses simplement. Ca peut rendre certains moment très beau, comme ça peut mettre dans une angoisse pour un geste, un mot, mal compris, mal interprété par l'autre.<br />
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<div style="text-align: center;">
<u>L'empathie</u></div>
<div>
<u><br /></u></div>
<div>
A mon avis un des plus gros soucis, comme une des plus grosse force. Avec quelqu'un le comprenant, cette facilité à comprendre l'autre, à saisir chaque changement d'humeur sera une force dans le couple. Avec beaucoup, cela créera au contraire des conflits. Le surdoué saisissant chaque saute d'humeur, signe d'éloignement, problème non dit, voudra en parler alors que souvent l'autre n'est pas prêt ou se sent coupé dans son élan, à l'impression d'être étouffé, d'être mis à nu. De même, le surdoué pourra se sentir mis à l'écart si l'autre ne lui parle pas d'un changement qu'il ressent, voir même abandonné si il perçoit des signes d'éloignement. Oui oui, un vrai bordel. </div>
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<div style="text-align: center;">
<u>Le regard du surdoué sur lui-même</u></div>
<div style="text-align: center;">
<u><br /></u></div>
<div>
Il joue, à mon avis, un très grand rôle. Le surdoué, consciemment ou non, se juge constamment. Il veut être parfait, agir parfaitement. Culpabilise vite, à l'impression de louper certaines choses à cause de détails imperceptibles par les autres. Il aura souvent tendance à se rabaisser. Si dans le couple l'autre appuie sur certains de ces défauts ou même a la critique facile, cela risque d'être très dur à vivre pour le surdoué, qui bien sur n'en dira pas un mot, essayera de s'améliorer, mais face à l'absence de réaction ou à son "imperfection" continue, il ne se sentira que plus mal. Il a besoin de quelqu'un de rassurant, et pour que cela puisse être possible, il est très important que le surdoué ai conscience de sa manière de se voir et de fonctionner, ainsi que l'autre.<br />
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<u>Le décalage</u></div>
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Je vous ai dis que souvent il y avait un décalage dans les envies du couple, car le surdoué se sent soit très vite prêt à l'engagement, soit au contraire est très distant. Il en va de même pour tout. Le surdoué vivant "plus fort", il va être sur-affectif, sur-protecteur, sur-amoureux, câlin trop mignon/romantique puis parfois, à cause de son regard sur lui-même ou de son empathie, va être froid, distant. L'autre aura du mal à suivre, à comprendre. Il pourra se sentir perdu, étouffé, etc.<br />
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Alors comment s'en sortir ? A lire tout cela on dirait qu'il vaux mieux rester seul, que l'on sera toujours trop différent. Et je dis NON, non et non. On peut trouver quelqu'un qui nous comprend. Bien sur, ca n'arrive pas en claquant des doigts. Certains ont plus de chances que d'autres. Mais il y a également de nombreux facteurs, qui, je pense, joue : la compréhension de soi (se connaitre c'est connaitre ses réactions, pouvoir les anticiper les expliquer), l'empathie et la compréhension de l'autre, la personne avec qui l'on est en couple...<br />
J'entrerai plus en détail dans un prochain article.<br />
Mais j'affirme haut et fort, que oui, un surdoué peut être heureux en couple ! </div>
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Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com39tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-8179995734847431672012-12-02T14:53:00.001+01:002015-03-31T02:39:32.732+02:00Partir.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeAhuB-fCeqcntmgsOMKIoID-9ory6ssI2w_2Cu1H80CA_Z0wi4ToAhyS7xnmOqWXgD3vn6loAusEp2ucn65yBzKBYjorYWMLlpdDdubL3MOwq4T2v8kXE2vfGTraqDG-dTWmJ4LMx5ro/s1600/671e55728d0162af14d20ec97748ab30-d5d2d3u.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeAhuB-fCeqcntmgsOMKIoID-9ory6ssI2w_2Cu1H80CA_Z0wi4ToAhyS7xnmOqWXgD3vn6loAusEp2ucn65yBzKBYjorYWMLlpdDdubL3MOwq4T2v8kXE2vfGTraqDG-dTWmJ4LMx5ro/s640/671e55728d0162af14d20ec97748ab30-d5d2d3u.jpg" height="426" width="640" /></a></div>
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Elle avait juste pris l'essentiel. Un sac. De quoi s'habiller. Aucun souvenir. Elle comptait même jeter ses vêtements dès qu'elle arriverait. Dans la queue menant au guichet son coeur battait si fort. L'attente la rendait fébrile.<br />
"-Il vous faudra un retour ?<br />
-Non, merci. Juste un aller."<br />
Juste un aller. Elle sentait que son coeur allait exploser. Ses mots qu'elle avait tant rêvé de prononcer.<br />
Elle partait. Enfin. Elle partait et ne reviendra pas. Jamais.<br />
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Ce matin elle s'était levée. Une journée comme un autre. Comme toute les autres. Comme chaque matin, toujours la même routine. Pas cette routine qui nous réchauffe le coeur, non celle que l'on fuit, celle qui nous épuise chaque jour un peu plus.<br />
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas aussi bien dormi. Elle avait ouvert les yeux, un sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Elle savait. C'était aujourd'hui.<br />
Elle attendait ce jour depuis si longtemps.<br />
Elle avait déjeuné avec son mari et son fils. Elle l'avait emmené à l'école. Dis "bonne journée" à son mari. L'avait embrassé tendrement. La tendresse d'un baiser d'adieu. Elle avait serré son enfant pour la dernière fois. Toujours avec cette même tendresse, une tendresse teinté d'un fond de tristesse.<br />
Elle était rentré en hâte, avait préparé ses affaires. Regardé une dernière fois sa maison. Sa vie. Sa "vie".<br />
Un dernier regard.<br />
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Assise à côté de la vitre, elle regardait le paysage défiler. Elle ne garderai rien "d'avant". Elle savait exactement où elle allait. Loin de tous, là où regarder à l'horizon nous donne un sentiment de liberté.<br />
Cette vie ne lui convenait plus. Ne lui avait jamais convenu. Elle avait eu le courage de penser à son bonheur.<br />
Elle n'avait jamais voulu cet enfant, ni cette maison, ni ce travail. Malgré tout l'amour qu'elle portait à son mari, elle avait décidé de tout quitter. Leur enfant avait fait vaciller la flamme, le quotidien l'avait doucement éteinte. Elle aurait juste voulu vivre avec lui, sans tout le reste. Sans la "réussite sociale" que chacun souhaite atteindre. Enfant, maison, travail, chien. Rien de tout cela ne lui convenait.<br />
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Sur le quai de la gare, enfin arrivée, elle se mit à marcher. Elle irai là où ses pieds la porterait, loin de tout, loin de tous. Libre.<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-56968716878855194892012-11-30T22:46:00.005+01:002012-11-30T22:46:58.512+01:00La surdouance, c'est quoi ? <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoWG2DiD_iwjny7S2fEEtDsTK4RVvoxGWbq1Y_k26ZTo9VOzuG9u90kbosKjUJOLNigyBUNNi-W4spq5Wuv5BCb8bmeVW-5VeHsRVqBhEfpnaKTUxQuUEtzb7LSNo1sOMSP-OY3IsUXfA/s1600/Can_I_choose_the_side_by_Ghanui.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoWG2DiD_iwjny7S2fEEtDsTK4RVvoxGWbq1Y_k26ZTo9VOzuG9u90kbosKjUJOLNigyBUNNi-W4spq5Wuv5BCb8bmeVW-5VeHsRVqBhEfpnaKTUxQuUEtzb7LSNo1sOMSP-OY3IsUXfA/s400/Can_I_choose_the_side_by_Ghanui.jpg" width="266" /></a></div>
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Alors oui finalement être surdoué c'est quoi ? Cette notion reste souvent trop flou pour beaucoup de personnes (malheureusement).<br /><br /><br />Première chose très importante : être surdouée n'est pas égale à être plus intelligent. L’étymologie du mot prête à confusion. Tout autant que le mot "précoce", "haut potentiel intellectuel" ou encore les émissions TV ou autre qui nous montre des soi-disant "génies".<br />Non non et non.<br /><br />
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<b>Être surdoué ce n'est pas être "plus" que les autres, c'est être <u>différent</u> des autres.</b></div>
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Être différent en quoi ?<br />Déjà, nous ne réfléchissons pas de la même manière, les gens "normaux" réfléchissent de manière linéaire, alors que notre pensé se construit en arborescence. Au lieu d'aller de lien en lien, on a une multitudes d'informations qui nous assaillent le cerveau, qui se lient elles-mêmes à d'autres idées/informations, etc etc. Bref, ca devient vite le bordel.<br />Donc non, nous ne sommes pas plus intelligents. Il a été prouvé que nos liaisons neuronales se font plus vites, certes. Mais l'organisation de notre pensée est totalement différente, ce qui explique notre rapidité de réponse sur certains sujets, et aussi nos gros hors sujet parfois. Je ferai un autre article plus penché sur ce "système" de réflexion, il y a beaucoup de choses à dire haha.<br /><br />Ce qui est plutôt méconnu, et dont on parle trop peu c'est le reste. Bah oui, on réfléchit plus vite, d'une manière différente qui nous permet souvent de nous en sortir dans tout les domaines. Mais pas que. Les sentiments font partie intégrante de notre vie. Comme tout le monde vous allez me dire. Pas vraiment, c'est plus que ca.<br /><br />Être surdoué c'est tout <b>ressentir de manière exacerbé</b>. Les malheurs, le bonheur, la tristesse, la joie, le rire. C'est percevoir les émotions des autres, les absorber tel une éponge. C'est comprendre ce que chacun ressent autour de soit. C'est ressentir plus fort chaque chose, c'est ressentir chaque détail de notre vie avec tout notre être.<br /><br />Ca a du pour et du contre. Forcement, on est hyperémotif. Autant dans les moments de joie, y'a pas de quoi s'en plaindre, autant, quand une toute petite chose ne va pas, ca peut devenir une catastrophe dans notre tête. C'est avoir des tendances bipolaire, être capable de passer de la joie aux pleurs en quelques secondes, de part l'analyse de notre environnement, ce que personne ne comprendra dans notre entourage bien sur. C'est donc faire face à pleiiiins de malentendus. C'est ressentir chaque parole, chaque mot avec toutes les émotions qui sont derrière. Et donc ressentir le mensonge, l'hypocrisie, le malaise, la haine. C'est absorbé ces émotions, qui peuvent facilement nous toucher et nous faire du mal. C'est être sensible à tout. C'est pouvoir tomber en dépression bien plus facilement.<br />C'est parfois un peu dur à vivre. On s'y fait. Mais c'est loin d'être simple.<br /><br /><br /><br /><br />Voilà, maintenant que vous savez ce qui nous définit, je vais pouvoir vous expliquer ce que l'on ressent également au quotidien.<br /><br />Un surdoué, avec tout ca, il grandit bizarrement. Différemment, comme toujours. <b>En décalage</b>, rarement avec les préoccupations des autres enfants. Il analyse très vite ses parents, ils comprend tout, comprend quand se taire, comprend qu'il gêne, et très vite, il apprend que ses parents sont loin d'être parfait, que personne ne l'est, qu'il ne faut pas gêner, et il sera donc souvent silencieux. Un enfant normal en apparence, mais très vite torturé, comprenant les moindres disputes, mais aussi la nécessité de se taire, de garder pour lui.<br />Avec les autres, il se sentira décalé, il ne sera jamais au même rythme, il ne comprendra pas certaines réactions, certaines manières d'être. Il essayera de copier pour rentrer dans le moule.<br /><br />Souvent c'est la <b>solitude </b>qui nous rattrape. Finalement, on l'aime bien. On sait que c'est la seule qui ne nous quittera pas. Les autres nous sont trop étrangers. On a beau essayer. On essayera toujours. Et on se rendra toujours compte qu'on est différent. Constamment. Toujours des détails pour nous rappeler que l'on est pas comme eux. L'étape la plus dure est souvent le collège. L'enfance devient plus dure. On devient soit solitaire et moqué de tous, soit pour ne pas subir, enfant bagarreur et moqueur, clown de la classe. Rien de très équilibré haha.<br /><br />Puis chacun suit son chemin. Selon ses limites d'adaptation.<br />On essaye parfois de s'oublier, de vivre dans la normalité, mais on se sent faux, constamment.<br />Puis on essaye de s'accepter. Mais c'est dur.<br /><br />Beaucoup ne savent pas qui ils sont, ne comprennent pas leurs différences, n'osent pas en parler, ne savent pas quel mot mettre dessus. Ils n'accrochent à rien, ne réussissent pas, se sentent seul et mal. Souvent fou. D'autant plus que la surdouance ressemble beaucoup à de nombreux problèmes mentaux de loin. On leur parle de dépression, bipolarité, mal-être.<br /><br />Ceux qui le savent s'en sortent souvent mieux. Ca n'est pas simple pour autant. Le savoir ne veut pas dire changer. On reste différent. <b>On le sera toujours</b>. Toujours inadapté aux autres. Alors on apprend à s'adapter sans se renier. A trouver des personnes pour nous comprendre. Oui parce que le commun des mortels est rarement très accueillant si on lui sort "bonjour, je suis surdouée, j'aimerai qu'on m'aide et être acceptée". La plupart nous considèrent comme des génies, possédant un "don". A mon sens, c'est comme dire à "attardé mental" qu'il a un don. Car oui, nous somme de l'autre côté nous avec des "+" par rapport à la moyenne d'intelligence. Mais nous sommes tout autant handicapés par notre manière d'être, de vivre les choses. Avec la malchance de nous en rendre compte.<br /><br /><br />Je ne veux pas qu'on pleure sur notre cas, non, il y a quand même de bon côtés. Avec le temps j'ai appris à l'apprécier, je ne me verrai pas vivre "normalement". J'aimerai juste que la surdouance soit plus connue, que les gens nous comprennent un peu plus. On en parle bien trop peu. Il n'y aucune prise en charge des gens comme nous. Pas d'aide, pas de voix pour nous guider et nous dire où avancer, comment nous en sortir. Si seulement on pouvait avoir un mode d'emploi de cette chose qui nous sert de cerveau.<br /><br />J'espère avoir pu éclairer certaines personnes avec cet article, quoique pas très structuré, mais c'est dur d’introduire la notion de surdouance. Il y a trop à dire.<br /><br />En attendant de nouveaux articles, je vous propose d'aller voir ce blog : <a href="http://smaragdine.overblog.com/" target="_blank">Smaragdine</a>. A lire et à relire ;)<br /></div>
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<i>« Être surdoué, c’est penser dans un système différent, c’est disposer d’une forme d’intelligence particulière. C’est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité. Ce n’est pas un enfant avec un « plus », malgré la terminologie ambiguë, ni un génie qui aurait tout reçu. »</i></div>
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Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com20tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-83998437656781859592012-11-27T11:23:00.002+01:002015-03-31T02:38:32.820+02:00Echec.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDCMG6h5Xt8Nj3Siy1728Kc2ArXraaOn_OEjixCT8eurG4j_x8ZmFCSm8To1Xun-3U002TQ82kWihqXrhBJsutl4MPTCcgAendzCZWoliDtZWAYU2socKPJK0FCcWhPIOVxYUsSEKjYUA/s1600/599035_555992891084043_1435849520_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDCMG6h5Xt8Nj3Siy1728Kc2ArXraaOn_OEjixCT8eurG4j_x8ZmFCSm8To1Xun-3U002TQ82kWihqXrhBJsutl4MPTCcgAendzCZWoliDtZWAYU2socKPJK0FCcWhPIOVxYUsSEKjYUA/s640/599035_555992891084043_1435849520_n.jpg" height="424" width="640" /></a></div>
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Si il y a bien deux choses que les surdoués ont du mal à faire c'est travailler et avoir confiance en soi.<br />
Je ne parlerai aujourd'hui pas du pourquoi ni du comment, juste de ma situation personnelle.<br />
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J'écris très peu en ce moment car mes études me prennent le plus clair de mon temps. Je sais enfin ce que je veux faire, j'ai été accepté malgré mes foirages là où je souhaitais être. J'ai eu de la chance.<br />
Hier, premiers résultats de partiels. Echec. Total.<br />
Oui certes, avec mes deux notes je suis à la moyenne. Tout juste.<br />
Mais je suis bien en dessous des autres. On va me dire, mais on s'en fout des autres. Oui mais non. Pas là. J'ai besoin d'un super bon dossier pour rentrer dans l'école que je veux. Etre dans les meilleurs. Les 3 meilleurs de ma promo. Roh ca va, juste 140élèves haha.<br />
Je me doutais qu'en ayant passé 2 ans à la fac dans une section totalement différente j'aurai du retard par rapport aux autres, que les débuts ne seraient pas simple. Mais pas a ce point.<br />
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Jamais je n'aurai imaginé travailler autant que je le fais. Moi qui n'ai jamais travaillé. Tout reste à apprendre. Retrouver les connaissances du lycée que j'ai oublié en 2ans, apprendre les cours de cette année, trouver un rythme de travail. Apprendre à travailler. Apprendre que travailler ne veux pas dire réussir.<br />
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Alors oui je révise. Encore et toujours. Toujours plus. J'ai l'impression de ne pas y arriver. J'ai encore moins confiance en moi depuis hier. J'ai l'impression que tout mon avenir se joue. Enfin ce n'est pas vraiment une impression. Si je n'y arrive pas, même si j'ai mon diplome, je n'aurai pas l'école. Je trouverai surement un autre chemin pour arriver à mes fins. Mais ce chemin sera loin de ma famille, plus compliqué, et surtout loin de mon copain.<br />
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Hier, j'ai appris l'échec. Aujourd'hui j'en ai encore plus peur qu'avant. J'ai peur, constamment, de ne pas y arriver. Je me rends compte chaque jour que le travail à effectuer est bien plus vaste que ce que j'imaginais.<br />
Je m'excuse pour mes longues absences, passées et à venir. J'ai vraiment besoin de réussir. Même si je doute pouvoir y arriver. Je veux seulement essayer de faire de mon mieux, me donner les moyens. Quitte à enfin apercevoir mes limites. J'essayerai de revenir de temps à autre, car écrire me fait vraiment du bien. Peu de personne comprennent ce que tout cela signifie pour moi. Avoir cette école, être enfin près de mon copain, réussir enfin quelque chose. Ca peut paraitre niais/débile, mais c'est très important à mes yeux.<br />
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Merci en tout cas à tout ceux qui me suivent et qui sont toujours là pour me lire malgré mes absences !<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-2205251855468999302012-11-05T22:13:00.000+01:002015-03-31T02:37:48.316+02:00La chute.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7M1oD-2x1fANmLcKwQ4OwBFtIn94NcXBJqkPlj5_3ibqTMnmxSLvKJST1jZzV996rZGEioNOScVO-1sBgNhIX7WGKGVbwXCeUp8kAUoZRsB8MbuJTHFCaf-PEcICvyCmqNpDPSBvFWgE/s1600/317835_351219034973962_647761631_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7M1oD-2x1fANmLcKwQ4OwBFtIn94NcXBJqkPlj5_3ibqTMnmxSLvKJST1jZzV996rZGEioNOScVO-1sBgNhIX7WGKGVbwXCeUp8kAUoZRsB8MbuJTHFCaf-PEcICvyCmqNpDPSBvFWgE/s400/317835_351219034973962_647761631_n.jpg" height="400" width="265" /></a></div>
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Il fallait bien que ça arrive. Elle le savait au fond d'elle. Elle l'avait senti, ce jour allait arriver et elle le redoutait. Le quotidien lui avait enlevé cette peur, cette vie si remplit ne lui laissait pas le temps d'avoir peur. Elle n'avait aucun regrets. De toute manière ce n'était pas le moment de penser aux regrets, la peur emplissait tout son être, la broyant, la rendant si faible, si fragile. Elle pensa alors pour la première fois de sa vie qu'elle était heureuse d'être seule. Personne ne devait la voir ainsi. Personne n'aurait vu sa chute.<br />
Tremblante, assise sur le sol de son salon, elle repensait à sa vie. Qu'en restait-il maintenant ? Elle avait oeuvré pour être entouré, aimé de tous, mais que restait-il de tout cela ? Que restait-il de cette image d'elle ? Si fière, si parfaite. Toujours belle, sans défaut, toujours forte, toujours souriante. Enviée de tous. Jalousée. Détestée. Adulée. Quelqu'un l'avait-il jamais vraiment aimé ?<br />
Elle s'était toujours enfermé dans ce rôle si parfait, jamais elle n'aurait osé montrer son vrai visage. Elle avait trop peur d'être rejetée. Toujours être hors d'atteinte.<br />
Mais aujourd'hui, quand les larmes coulaient sur ses joues, en un trait noir de maquillage dégoulinant, qui était à ses côtés ? Sa superficialité allait la tuer. Elle suffoquait, les larmes ne cessaient de couler, elle n'arrivait plus à respirer, sa poitrine était si douloureuse. La peur et la souffrance lui broyaient les entrailles.<br />
Elle tombait sur le sol, en un bruit sourd. Elle ferma les yeux. Que tout cela cesse. Cette douleur est insupportable.<br />
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"Lila ?". Lila. Ce prénom si doux. Si faux. Une identité monté de toute pièce. Elle ne savait même pas qui elle était réellement. Elle était juste ce que les gens aimeraient être. Une image fausse et vide. Totalement vide.<br />
"Lila ? Lila ?? Réponds moi". Il s'était précipité sur elle, lui secouant l'épaule, un air si inquiet sur son visage. Elle voulait le rassurer, lui dire que tout allait bien mais ses lèvres refusaient de bouger. Elle essayait encore de paraître A quoi bon. Il l'avait vu. Elle, allongé sur le sol, les yeux clos, emplis de larmes, la douleur la broyant, ses ongles qui grattaient sa peau à n'en plus pouvoir, elle avait l'impression de devenir folle. Alors à quoi bon. A quoi bon paraître.<br />
Il s'assit par terre, la pris dans ses bras contre lui, la serra de toute ses forces. Sans un mot, il lui caressait les cheveux, essayant désespérément de la calmer. Elle senti pour la première fois la chaleur. Non pas la chaleur de son corps, des hommes elle en avait vu passer, bien trop rapidement et trop peu souvent les mêmes. Non, elle sentait une chaleur qui lui était étrangère Cette main dans ses cheveux, ce bras qui l'entourait. Cette sensation tellement étrange.<br />
Non, elle ne rêvait pas, il s'inquiétait pour lui. Si elle avait pu ouvrir les yeux, elle aurait pu voir son regard triste et humide. Elle sentait sa chaleur, son intérêt pour elle. Pour Elle. Pas pour Lila. Pas pour cette fille, pour elle, si faible et si fragile. Pour elle si démunie, si inutile, incapable même de bouger.<br />
<br />
Les minutes passèrent silencieuses, rythmées par sa respiration. Lila n'était plus. Lila ne serait surement plus jamais. Elle l'espérait. Elle se dit qu'elle était folle d'avoir foi en lui. Elle se dit qu'il la laisserai forcement tomber. Mais au final à quoi bon. Elle était juste bien dans ses bras. L'avenir n'importait plus. Il n'avait jamais importé de tout manière. Elle ouvrit enfin les yeux. Il lui pris le visage dans ses mains, enfin rassuré, lui embrassa le front. Elle ferma de nouveau les yeux pour se blottir dans ses bras. Elle se mis simplement à sourire.<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-27565979626365687982012-10-22T21:22:00.004+02:002015-03-31T02:36:11.766+02:00Sociabilité ? .. connais pas.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimgkQeFupIEnJkZWSCF8yWWNNwx-Z9A7oV5uDUy6ay00_NF8MJMMSawe1ABuIh2aBKMyfAbiWw2Nsgms0_toZwE77l-tsBclcSR3KM7UmOEyM-c7uoHalP8RpcxIHykjj7yGAY6xPlBSI/s1600/487470_367352946675142_940105165_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimgkQeFupIEnJkZWSCF8yWWNNwx-Z9A7oV5uDUy6ay00_NF8MJMMSawe1ABuIh2aBKMyfAbiWw2Nsgms0_toZwE77l-tsBclcSR3KM7UmOEyM-c7uoHalP8RpcxIHykjj7yGAY6xPlBSI/s640/487470_367352946675142_940105165_n.jpg" height="428" width="640" /></a></div>
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J'ai souvent lu que les surdoués ne supportaient pas les relations amoureuse bancales, qu'ils croyaient au grand Amour, à un idéal, un rêve parfait d'entente mutuelle et de compréhension. Je pense que c'est plus ou moins mon cas, je me suis toujours senti mal dans mes relations, avec un sentiment d'incomplet, d'inachevé.<br />
Je me suis rendue compte que cela s'appliquait aussi aux relations amicales à mon sujet.<br />
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Je vous explique.<br />
Je sais que la plupart (je dis bien plupart car tout le monde n'est pas ainsi) des gens ont besoin d'amis, de "potes", de se sentir accepté dans un groupe de personnes, de sortir, de faire la fête; etc etc.<br />
Ça n'a jamais été mon cas. Certains diront que j'ai juste peur d'être rejeté Je pense que ça doit être une partie des raisons c'est sur. Mais c'est surtout, et ça se ressemble, que je ne supporte pas les relations superficielles : je ne veux pas de quelqu'un qui m'apprécie pour ce que je dégage, ce que je semble être. Je ne veux pas de ces relations "bidons" où l'on se voit, on se dis bonjour, on fait des "soirées" ensemble, on rigole, mais finalement on est chacun de parfait étrangers les uns pour les autres.<br />
De plus j'ai toujours eu du mal à comprendre les comportements des autres. Je me sens trop souvent à part, <u>spectatrice.</u> Et je suis lassée de ce spectacle. Je l'ai été très vite.<br />
Petite je me souviens que j'avais horreur d'aller aux anniversaires de mes "camarades de classe". L'avantage c'est qu'on m'invitait rarement. Au collège la seule fois où l'on m'a invité pour un anniversaire (après-midi gâteau et chaise musicale, quelle horreur huhu); j'ai demandé à mon père si je pouvais dire qu'il ne voulait pas que j'y aille. Oui parce que bon je suis associale mais je suis pas conne non plus, j'ai pas envie d'être le souffre douleur (enfin de redevenir plutôt) de tout le monde.<br />
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Aujourd'hui ça donne quoi ?<br />
Il y a Dear, que je connais depuis bientôt 4 ans, qui a été comme une âme soeur à mes yeux l'année de notre rencontre. Et malgré la distance, elle est une des rares à me comprendre, ou du moins à tout faire pour, elle est une des rares qui compte à mes yeux, que je peux ne pas voir pendant 6 mois et rire de nouveau avec elle dès la première seconde à ses côtés. Elle fait partie de ma famille.<br />
Il y a N., mon frangin, celui avec qui j'ai beaucoup partagé, qui a réparé mes peines de coeur et qui m'a poussé vers l'avant que je touchais le fond. C'est pas toujours simple, on s'éloigne, parce que même si l'amitié est là, l'incompréhension à toujours sa place....<br />
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Et puis c'est tout. Il y avait M. pour qui j'ai simplement arrêté d'exister. Et voilà. Ni plus ni moins. J'ai eu des connaissances, personnes avec qui je n'ai gardé contact, aucun "réseau social". Ca ne m'intéresse pas. Je ne veux pas de ca. Je veux juste quelque chose de fort, de profond. Je n'ai que faire d'avoir un "pote" avec qui manger, travailler, sortir. Si je trouve quelqu'un avec qui je m'entends tant mieux, ca égaie mes journées. Mais je ne vais pas chercher tout ca. Je finis d'ailleurs toujours à parler avec les associaux de ma classe/promo/etc.<br />
Je ne veux pas vivre cette vie superficielle et sans fond que vivent les gens. Je n'y vois juste aucun intérêt.<br />
J'ai bien compris que j'étais une des rares dans ce cas.<br />
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Tout le monde cherche son compagnon lorsqu'il arrive à un endroit nouveau. Ils vont aux soirées d'inté, parlent avec les gens, entretiennent toutes leurs relations. Je ne sais pas comment ils font. Comment entretenir cette superficialité, ces discussions sans fond. Et puis, quel intérêt si ce n'est la peur d’être seul et reclu ? Car au final, qui s’intéresse vraiment aux autres, réellement du fin fond de son coeur ?<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-5888819779804379192012-09-27T22:53:00.001+02:002015-03-31T02:34:20.196+02:00Comme si tu t'excusais d'exister.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJqh-JBOXZLTvP9R291m3q6QhnDMwHEYpPafCMha3XqOKBFatFvwyHFvhzbPg2WvywjOtbEcE8uWt_gr2_oIXUz3sLFLWfsALvwEJPkU67hPIHutp-zoVqv_Euau6PzeTAfj5Uuf1Fv10/s1600/tumblr_madixhHnpd1rze79xo1_500.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJqh-JBOXZLTvP9R291m3q6QhnDMwHEYpPafCMha3XqOKBFatFvwyHFvhzbPg2WvywjOtbEcE8uWt_gr2_oIXUz3sLFLWfsALvwEJPkU67hPIHutp-zoVqv_Euau6PzeTAfj5Uuf1Fv10/s400/tumblr_madixhHnpd1rze79xo1_500.png" height="400" width="392" /></a></div>
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Je crois que ce sont les mots qui m'ont le plus marqué. Une de mes profs nous parlaient, nous donnant des conseils pour éviter de donner des signes de stress visibles et nous a dis : "ne vous tenez pas là comme si vous vous excusiez d'exister".<br />
Certains ont rient, sourient. Moi j'ai juste eu un blocage. "comme si vous vous excusiez d'exister".<br />
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J'avais envie de me lever et de dire "Vous savez quoi madame ? je crois que ca ne va pas être possible. Mon stress ne pourra jamais partir. J'ai appris depuis mon enfance à ne pas exister, à me taire, à être transparente, à être inexistante, à essayer de me fondre dans le moule, de n'être qu'une poussière parmi tant d'autre. Je m'excuse d'exister. Parfois je me demande même ce que je fais encore ici, et pourquoi les gens ont autant d'intérêt pour moi. Je suis juste vide, une âme totalement vide qui essaye de se donner un but, un objectif, une raison de vivre. Je suis cassée et totalement irréparable. Qu'y a-t-il d'attirant là dedans ?"<br />
Bien sure je suis resté assise, totalement impassible, mon visage muet de tout ce qui se tramais dans mon crâne. Je suis très forte pour ca. Cacher. Dire que tout va bien. J'ai l'impression d'avoir trop longtemps joué un rôle qui n'étais pas le mien et de parfois avoir du mal à savoir qui je suis vraiment. Quand je suis ainsi, est ce moi qui m'exprime, ou ma coquille, mon double si "parfaitement" humain ? Qui suis je réellement ?<br />
Je pense que l'on se pose tous la question. Enfin j'espère ne pas être seule à me sentir ainsi. Il m'arrive trop souvent de ne pas savoir ce que je veux, ce que j'aime. Est ce que ces personnes comptent réellement pour moi ? Je me suis construit une image de fille gentille et aimante, puis je suis devenue une fille gentille mais plus fermé, plus indépendante, qui essayait de ne pas être fragile. Mais ca ne tiens jamais bien longtemps. J'arrive à me demander si je suis vraiment gentille, ou si mon cerveau n'opère juste pas par automatisme. Suis je vraiment à ma place ici ? Je me sens toujours seule, et mal. Que je sois entourée "d'amis", de "connaissances", de ma famille. Je suis seule. Heureusement qu'il est là, lui le seul qui sait combler ce vide, qui arrive à me sentir moins cassée.<br />
Car c'est bien la seule chose que je sais sur moi avec certitude. Je suis brisée. Totalement cassée.<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-18891717063734918692012-09-13T19:29:00.001+02:002015-03-31T02:31:58.121+02:00Dépendance affective.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVNe8IOLXi8djmlKM1W2D41DQ_UkkI9JfSiKtbD2nqkOrKKaybFlMV8gTp-qAqT-AJSg-KfYrC2XMtXwipDMf4FkZ4dRSl6sNS6tO0rpbzHJCDJ_uHFI5gQqgJILB_FnqyMBN01m9GaG0/s1600/35899_444148612264026_1329074547_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVNe8IOLXi8djmlKM1W2D41DQ_UkkI9JfSiKtbD2nqkOrKKaybFlMV8gTp-qAqT-AJSg-KfYrC2XMtXwipDMf4FkZ4dRSl6sNS6tO0rpbzHJCDJ_uHFI5gQqgJILB_FnqyMBN01m9GaG0/s400/35899_444148612264026_1329074547_n.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
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Pourquoi j'ai tant besoin d'eux ?<br />
Pourquoi loin d'eux je me mets à dépérir à petit feu ?<br />
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Je me suis longtemps posé la question, d'où vient cette dépendance affective que j'ai. Surtout qu'on peut pas dire que j'ai un caractère à avoir beaucoup d'amis, j'ai du mal à me lier vraiment avec les gens.<br />
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Crise d'angoisse aujourd'hui. Seule, chez moi. Ça faisait longtemps tiens. Moi qui avais réussi à retrouver la "paix", à aller mieux.<br />
Et là j'ai compris. Je viens de comprendre.<br />
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Je suis juste vide. Totalement vide. Mon coeur est vide, je me sens juste totalement inutile, je me sens si mal, je suis incapable d'être comme "les autres". J'ai toujours été ainsi.<br />
Sauf qu'avec eux deux, j'ai changé. Parce qu'ils remplissaient le vide dans mon coeur. Avec eux, je suis quelqu'un. Avec eux, j'existe.<br />
Et là, depuis qu'ils sont partis, je suis en train de dépérir.<br />
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Je me disais, cette année, c'est bon, tu vas te faire des amis, être sociale, ca ira bien.<br />
Sauf que ca, c'est pas moi. J'ai l'impression d'être à la poursuite d'une chimère, ce n'est pas moi là qui parle avec tout le monde. Je n'aime pas les relations "superficielles". Et bien souvent, j'arrives rapidement à savoir avec qui je pourrai me lier un minimum ou non. Et pour l'instant, pas grand monde. Je me sens seule. Je sais que je vais surement finir l'année seule, reclue de la classe. Ou alors, je viendrai, j'aurai une "copine" de cours qui me dira bonjour, comment ca va et puis voilà.<br />
Je crois qu'on peux définitivement pas changer ce qu'on est. J'ai l'impression que je ne me sentirai jamais à ma place nul part.<br />
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Je veux qu'ils reviennent. Je veux tes bras. Les tiens aussi Dear. Je veux votre sourire.<br />
Je hais les relations à distance. Je hais le téléphone, internet, toutes ces choses qui n'ont aucune chaleur humaine, aucune consistance et qui ne réconforte pas du tout.<br />
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Et je sens que je vais réellement retomber en dépression. Si j'arrives pas à me reprendre, par je ne sais quel miracle, ca va être de pire en pire.<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-73982223535639254122012-09-09T01:07:00.000+02:002015-03-31T02:30:08.759+02:00Mal-être incompréhensible.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdqh7T0jbki2cQHTOAp60kncI02R-sY0_sAnO4o2VBVFchZTljuLeVKrx4qPLBFM-IKOBUqhk4FHZ0QbAh_JTSl06I875ptrKC9VQ07DkKmJVqRoXNY0Rump6VTyjGBMIyyhz1w6w9xAM/s1600/602473_342023219213716_2133969941_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdqh7T0jbki2cQHTOAp60kncI02R-sY0_sAnO4o2VBVFchZTljuLeVKrx4qPLBFM-IKOBUqhk4FHZ0QbAh_JTSl06I875ptrKC9VQ07DkKmJVqRoXNY0Rump6VTyjGBMIyyhz1w6w9xAM/s320/602473_342023219213716_2133969941_n.jpg" height="320" width="213" /></a></div>
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Il y a des moments, où je ne sais pourquoi, cette solitude qui me ronge habituellement ressort encore plus.<br />
Pourquoi ? Je n'en sais foutrement rien.<br />
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Je déteste ces moments. J'ai envie de pleurer, j'ai mal au bide, je me sens mal, tellement mal. Je ne sais pas pourquoi. Et je ne sais pas à qui en parler. Vraiment pas du tout.<br />
Non parce que sérieusement, à qui peut on dire qu'on va mal et qu'on ne sait pas pourquoi ? Que ca passe seul au bout de longues heures de mal-être ? Personne. Les personnes qui m'aiment ne pourraient m'aider et le fait de les savoir loin me rendrai encore plus mal.<br />
<br />
Dans ces moments là j'ai envie d'envoyer faire chier tout le monde. Je sais qu'on ne me comprendre pas, alors mon reflexe c'est de fuir. Fuir cette réalité de merde. Quitte à me retrouver seule, pleurant pendant des heures. C'est totalement débile. Mais je ne sais pas faire autrement.<br />
Ca me bouffe putain.<br />
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Ce soir, je sais que rien n'ira. Je me sens mal à en crever. Je pleure devant mon écran. Pitoyable. Je me trouve pitoyable. Je me trouve inutile. C'est un putain de cercle vicieux.<br />
Et ca me rappelle mon année de dépression. Je vivais ca chaque jour. Constamment. J'en arrivais à des choses que je ne préferais même pas me souvenir. J'avais envie de me détruire, de disparaitre. Je me faisais tellement pitié que j'en arrivais à avoir envie de me faire souffrir. C'est fou d'en arriver là. Des fois je me demande si je n'ai pas des putains de gros soucis dans ma tête.<br />
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Et là, il me manque encore plus que d'habitude. Je sais que ses bras pourraient me calmer en quelques minutes. Si il était là ce sentiment n'aurai même pas pointé le bout de son nez. Mais non, cette merde est là, me suivant inlassablement. J'ai beau aller bien, j'ai beau être heureuse, j'ai toujours ce putain de mal-être qui ne me quitte pas. Et qui ressurgit.<br />
FUCK THIS SHIT.<br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-58637486027711407592012-09-02T20:02:00.001+02:002015-03-31T02:28:55.091+02:00Mon cauchemar, ma réalité.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidvRxkZ33SnWF-DGqGDNOtvvtvH1bM00KN361MutkvD_iwDdNCGCBD47CmxG1BWx5sNWKnFd3VZyytDyKRMWFb39KOQenPLC0Lly-JV07f5sWXzk-SPbmjEt3RihnPV7zG_dQlC72AGjY/s1600/2dfe4f0c11ca60618ec34bc8c0237544-d2x86eq.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidvRxkZ33SnWF-DGqGDNOtvvtvH1bM00KN361MutkvD_iwDdNCGCBD47CmxG1BWx5sNWKnFd3VZyytDyKRMWFb39KOQenPLC0Lly-JV07f5sWXzk-SPbmjEt3RihnPV7zG_dQlC72AGjY/s400/2dfe4f0c11ca60618ec34bc8c0237544-d2x86eq.jpg" height="398" width="400" /></a></div>
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Cette nuit j'ai fait un cauchemar.<br />
J'étais en train de ranger des affaires avec une amie pour un voyage ou l'organisation de quelque chose, je ne me souviens plus. Ma mère qui ne faisait rien est venue, pour critiquer. Comme quoi on ne faisait rien comme il faut, que ça n'allait pas.<br />
On rangeait des affaires à elle et tout ce qu'elle faisait c'était regarder et critiquer. Je lui ai rétorqué que de tout manière elle ne savait rien faire d'autre qu'engueuler les autres et que si ca la gênait elle n'avait qu'à bouger son cul.<br />
Réponse "Tu arrêtes de me parler comme ton père", énervée. Je ne me souviens plus de la suite de la dispute mais ça a été rapide, j'ai craqué, je lui ai dis que j'en avais marre (en moins poli) et que j'allais me casser.<br />
Je suis sortie de la voiture où j'étais assise, siège passager. Elle est sortie d'un coup, énervée au possible, en me criant dessus que j'avais intérêt à revenir et qu'il fallait que j'arrête de lui manquer de respect.<br />
Je l'ai ignorée, elle est venue vers moi telle une furie, la main levée. Je lui tenait les bras pour éviter de me prendre une claque/frappe magistral dans la tronche.<br />
Et pendant que je me débattais, je voyais dans son regard la haine. Pas une once d'amour, même plus d'énervement, juste de la haine, et une furieuse envie de me frapper, pour me faire mal, pour tuer mon amour propre, effacer ma résistance, mon "affront".<br />
La haine, la haine demesurée contre toute ma personne, qui jaillit de son regard, qui se sent dans ses gestes, cette volonté de me frapper, ce regard... Essayer de m'acculer dans un coin pour me frapper, tel un prédateur qui se sent menacé.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoZRr6JJ3dMgrNLbhx7ygwK_xJfADfRPZYsmVBrWX8GUoCzynVxwKO9IXepu33Glm4GgsSZV4ICcWykCr0SwTkdZergdsUmm-mP-TNquybNcONGDcgZSiJBemJTXniP3jzV-DA6GX92t4/s1600/fear_by_xoxchrystalxox-df495i.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoZRr6JJ3dMgrNLbhx7ygwK_xJfADfRPZYsmVBrWX8GUoCzynVxwKO9IXepu33Glm4GgsSZV4ICcWykCr0SwTkdZergdsUmm-mP-TNquybNcONGDcgZSiJBemJTXniP3jzV-DA6GX92t4/s400/fear_by_xoxchrystalxox-df495i.jpg" height="305" width="400" /></a></div>
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Ce cauchemar peut paraitre "banal". Pas d'explosion, ni de dinosaure à ma poursuite. Certes. Mais cette scène, je l'ai déjà vécu.<br />
Pas en rêve, en vrai. J'ai déjà vécu cela plusieurs fois, et je me souviens de chacune d'entre elle. La raison de l'énervement de ma mère, je ne m'en souviens jamais.<br />
Parce qu'elle n'a jamais de réelles raisons, c'est juste son ego qui est piqué à vif. Elle ne supporte pas de ne pas tout contrôler, elle ne supporte pas d'avoir tort.<br />
Et ce qu'elle supporte encore moins, c'est qu'on le lui fasse remarquer.<br />
J'ai passé plusieurs années de mon enfance à m'écraser. A me taire, à essayer d'oublier mes pensées, à me contenir. Me taire. Admettre que j'avais tort quand je n'avais rien fait.<br />
Admettre que tout ce que je disais, je ne le pensais pas, que ce n'étais pas vrai, que je m'emportais sous l'énervement.<br />
Admettre tellement de choses, juste pour éviter que cette dispute continue. Pour éviter de subir encore sa colère, sa rage.<br />
Car lorsqu'elle s'énerve, elle ne lâche pas le morceau. Et le moindre petit mot que l'on prononce qui évoque en elle une ancienne dispute, une erreur du passé et que sais je encore, va faire dévier la dispute sur un terrain inconu.<br />
C'est comme si au milieu d'un match de foot, les règles changeaient. Sauf que ton adversaire les connait et pas toi.<br />
Un jour je lui ai dis qu'elle ne me faisait jamais de câlins et que ca m'avait manqué dans mon enfance. Je me suis fait engueuler car c'est moi, qui à 2 ou 3 ans l'avait repoussé.<br />
A tout les bébés qui lisent ceci, attention, ca peut vous retomber dessus n'importe quand ! Haha...<br />
Bref, je ne vais pas écrire le mode d'emploi de ma mère, mais c'est, en résumé, quelqu'un qui n'assume pas ses actes, qui n'a jamais tourné la page de quoi que ce soit, qui ne supporte pas qu'on lui tienne tête (même juste en discutant) et j'en passe.<br />
Donc elle peut s'énerver car votre acte/vos paroles lui ont rappellé quelque chose de non assumé, quelque chose qui la touche encore, un sujet qu'elle préfèrerai tabou ou même encore juste parce qu'elle s'est engueulée avec quelqu'un dans les minutes/heures qui précédent.<br />
Mais ce qu'elle préfère, c'est s'énerver parce qu'elle a l'impression de ne pas tout contrôler (oui du genre quand vous avez mis une assiette au mauvais endroit, ou décidé de ne pas l'accompagner acheter des pizza parce que vous révisez vos partiels).<br />
Pas d'excuses.<br />
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D'ailleurs en parlant de cette dernière, je vais vous parler d'une de mes dernières disputes avec elle, qui m'avait bien décidé à ne jamais la revoir.<br />
Il était donc 18-19h le soir, j'étais chez elle et son copain (et ses deux garcons), j'avais passé l'après midi avec elle, car je m'étais précédemment fait engueuler comme quoi je révisais trop.<br />
Soit, mes partiels n'étant que dans moins d'une semaine, et voulant éviter une ambiance de merde à la maison, je suis allée faire les boutiques avec elle.<br />
Nous sommes rentrées, et je suis allée réviser, ayant perdu pas mal de temps. Elle rentre dans ma "chambre" (oui c'est surtout la chambre d'ami/dressing de ma mère), et me dis que ce soir on va manger des pizza, et me demande si je veux venir avec elle.<br />
Bon il faut savoir qu'avec ma mère, les questions n'en sont pas, si on répond par la négative, on se fait engueuler. J'ai pourtant répondu non, que je travaillais.<br />
Elle est limite parti les larmes aux yeux de ma chambre, boudant comme un enfant qui ne peut pas aller à la fête foraine. Elle est finalement parti les chercher avec Lois, un des fils de son copain, tout en me criant en partant que vu que je ne foutais rien, j'avais intérêt à avoir mis la table pour son retour.<br />
Soit, je m’exécute, fatiguée de la journée et n'ayant pas envie d'une dispute. Elle rentre, on se met tous à table et me demande de quelle pizza je veux une part.<br />
Au choix : poivron/viande ou oignons/pomme de terre/lardons ou champignons. Il faut savoir que les 3 aliments que je déteste le plus sont : les poivrons, les oignons, et les champignons.<br />
J'étais donc très inspirée et j'ai répondu, certes dans un soupir (c'est dur de choisir quel va être le repas le moins horrible) que je prendrai celle aux oignons.<br />
Ma mère s'est énervée d'un coup, me gueulant que, si j'étais pas contente, j'avais qu'à pas venir, et que si ca me plaisait pas j'avais qu'à pas manger.<br />
J'en avais ras le bol, je lui ai dis que je n'avais pas faim, tant pis. "Monte dans ta chambre". Je suis partie loin d'elle avec joie.<br />
5min après elle est monté, m'engueulant (oui parce que normalement j'aurai du redescendre et m'excuser platement, logique, non ?). J'ai décidé de ne pas broncher, mes réponses se limitait à "oui" "non" "j'ai pas faim, c'est non".<br />
Elle est redescendu, puis est remontée 5min après, essayant de me faire culpabiliser en me disant que "les garçons ne comprennent pas pourquoi tu t'es énervée et tu es partie de table".<br />
Euh. Il y a eu une faille spatio-temporelle et on n'a pas vécu la même scène ou quoi ? C'est toi qui t'es énervée et qui m'a crié de monter dans ma chambre.<br />
Je ne sais plus si je lui ai dis, mais je sais que j'ai fini la soirée dans ma chambre; pour la simple raison que si je descendais je serai obligé de m'excuser, de paraitre de bonne humeur alors que je n'avais qu'une envie, partir de cette maison.<br />
Et je n'avais pas ni l'envie, ni la force de paraitre. Le plus drôle dans tout ca, c'est que quand je suis rentrée chez mon père, elle lui avait raconté comme quoi je lui avait manqué de respect (c'est une de ses phrases favorites haha), que je m'étais énervée pour rien, etc.<br />
Merci de me faire passer pour une abrutie finie. Heureusement mon père me connait, et connait ma mère (c'est bien pour ca qu'ils sont divorcés), et a donc bien rigolé quand je lui ai raconté la vraie version de l'histoire.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNHpMp17jhzZf5QqusME0a7YjDUBniJHmcOHUc5IDYrISAxgVDTpQ5GG8quzxnahIII8FFfOIgZSBOZCK13xx3n-mvdhPhumIfMc5b1YV7jCEPmeP5r8SgRhLXRpGNa6BrTGzjaMJyxo8/s1600/are_you_ten_years_ago__by_motionlessSndtrk.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNHpMp17jhzZf5QqusME0a7YjDUBniJHmcOHUc5IDYrISAxgVDTpQ5GG8quzxnahIII8FFfOIgZSBOZCK13xx3n-mvdhPhumIfMc5b1YV7jCEPmeP5r8SgRhLXRpGNa6BrTGzjaMJyxo8/s640/are_you_ten_years_ago__by_motionlessSndtrk.jpg" height="640" width="480" /></a></div>
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<br />
Pour en revenir à mon cauchemar, ce qui m'a fait "peur" là dedans, c'est le fait de revivre encore une situation similaire : énervement sur des futilités, rabaissement, ce qui au bout d'un moment, va me pousser à lui répondre, même de manière calme.<br />
Envenimement de la situation. Et au choix : soit je décide de prendre sur moi, de m'excuser (pour quoi ? aucune idée) et elle se calme à peu près.<br />
Soit je ne supporte plus le premier choix et je m'énerve également. Ce qui provoque toujours la même situation : elle sent que j'échappe à son controle, elle n'arrive plus à quoi que ce soit par la parole.<br />
Et là, sa haine ressort. Du plus profond d'elle même, tout son corps respire la haine. Et elle vient vers moi pour me frapper. Certain diront qu'une claque ou une fessée ca ne fait pas de mal.<br />
Mais être acculée contre un mur, dominée par sa mère (enfin ca c'était quand j'étais enfant) qui vous regarde avec toute la haine possible et inimaginable, comme si son coup allait enfin la débarasser de vous.<br />
Non je dis non. On pourrait penser que c'est différent maintenant, je la dépasse d'une tête presque. Mais non. Elle fonce toujours sur moi, avec cette même haine, et une force incroyable.<br />
Il me faut toute ma force pour essayer de l'arrêter et de la contenir, j'ai l'impression d'avoir un chien enragé qui me saute dessus, dans le but de me tuer, de me dépecer.<br />
Sauf que ce chien enragé, c'est ma mère.<br />
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Je me suis réveillée avec une envie de vomir, des larmes aux yeux. Plus jamais je ne veux revivre ca.<br />
Car même si j'arrive à la repousser, après l'attaque physique, c'est l'attaque mental. Et c'est là où ca fait mal. Ces paroles d'énervement du début de la dispute ne me touchent plus, j'y suis habituée.<br />
Mais celles là. La dernière fois, elle m'a laissé dans ma chambre. J'étais épuisée physiquement et mentalement (essayez vous, de retenir votre mère qui essayer de vous frapper avec toute la haine du monde dans ses yeux).<br />
Et là, elle a appellé mon père. Ca m'a mis hors de moi. Pour deux choses. Déjà je ne supporte pas le fait qu'elle soit incapable de gérer ca seule. Elle a toujours appellé mon père, en mère desespérée ne sachant que faire de son enfant indomptable.<br />
Ca c'est la deuxième chose. Indomptable. Mal élevée. Je SUIS la méchante à ses yeux, je suis mauvaise. Elle inverse les rôles. Dans ses histoire, c'est moi qui veut la frapper, moi qui lui crie dessus.<br />
Et là, là je n'en peux plus. Crise d'angoisse, envie de fuite. Je suis déjà partie en courant, finissant de pleurer enfermé dans une cave de l'immeuble pour qu'elle ne me retouve pas.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFVDCoPVW6ZRuYLH2aqGE002xyQuI_gHdaCVn_VFk8Egj8Qh8spsZ_bd5xrM-FyAe54sIm60htB36PCdG8VB9SxqZ8wR5IAjdGsMfVrEfYmlcxxDzpx76hnkxau_iWQGOTjR4llTjIkXc/s1600/Fear_by_nondani.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFVDCoPVW6ZRuYLH2aqGE002xyQuI_gHdaCVn_VFk8Egj8Qh8spsZ_bd5xrM-FyAe54sIm60htB36PCdG8VB9SxqZ8wR5IAjdGsMfVrEfYmlcxxDzpx76hnkxau_iWQGOTjR4llTjIkXc/s400/Fear_by_nondani.jpg" height="266" width="400" /></a></div>
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Ca fait mal. Ca épuise. Mentalement, physiquement. Essayer d'éviter ces situations le plus possible. Quand elle arrive, tout se prendre dans la gueule. Les coups, sa haine, ses propos haineux.<br />
Puis après la voir revenir vers soi, en pleurant, demandant à être consolée, s'excusant, comme quoi ce n'était que des mots dans le vent.<br />
Assume au moins. Assumes d'être une putain d'égoiste, castratrice, de vouloir tout contrôler, et surtout assume qu'il y a au fond de toi, une part de toi qui me hait.<br />
Mais ca n'arrivera jamais. On ne peut pas changer les gens. J'ai essayé de gagner de la liberté, j'ai coupé les ponts avec elle. Mais je n'avais pas pu lui dire ce que je pensais, ce que je ressentais.<br />
Je passais encore pour l'immonde petite fille qui ne veut plus voir sa mère, qui fait sa crise d'ado. Je suis revenue, doucement. J'ai commencé à lui dire certaine chose.<br />
Je l'ai revue quelque fois, jamais chez elle, pour me sentir tout libre, pas coincée.<br />
Mais maintenant, les moindres symptômes d'un début d'énervement me rappelle tout ca. Et je n'ai pas la force de revivre ca.<br />
Ni l'envie d'ailleurs. Je veux juste ne plus jamais la voir. Qu'est ce qui m'en empeche ? Mes études. Ca parait horrible à dire, mais elle me paye la moitié de mon appart' et de mes études.<br />
Et je ne veux pas foutre mon père dans la merde. Il en bave déjà assez à cause de ma mère. Il fait déjà tellement pour moi.<br />
Et puis il y a aussi les enfants de son copain. C'est un peu comme des petits frères pour moi. Je n'ai pas envie de les abandonner. Mais je n'ai pas non plus la force d'affronter ma mère juste pour les voir.<br />
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Alors j'attends. J'attends de ne plus dépendre d'elle de quelque manière que ce soit. Et là, je prendrai ma décision. Et je pense que je ne la reverrai surement plus.<br />
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<i><span style="font-size: x-small;">(source photo : deviantart)</span></i><br />
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<br />Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-63706778667415424032012-09-02T19:37:00.000+02:002015-03-31T02:24:34.330+02:00Never forget<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji8sLhHCIwQpYbDG3esI8OoT4aY7IcssIfzBf1DI7i7Ke0ZEskfSh26jQF53jY1bomgH0NfntAwiMPZDYN3axsUI-A5HrlJVO7hHI0kTSD94AS-vMo_IDDnzx2XvXxLXBM4LQZJSMYcIM/s1600/199206_327644073998125_994289339_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEji8sLhHCIwQpYbDG3esI8OoT4aY7IcssIfzBf1DI7i7Ke0ZEskfSh26jQF53jY1bomgH0NfntAwiMPZDYN3axsUI-A5HrlJVO7hHI0kTSD94AS-vMo_IDDnzx2XvXxLXBM4LQZJSMYcIM/s320/199206_327644073998125_994289339_n.jpg" height="227" width="320" /></a></div>
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N'oublie jamais.<br />
N'oublie jamais qui tu es ni d'où tu viens.<br />
Je ne parle pas ici d'apparence ni d'origines ethniques. Je parle ici de ne pas oublier son histoire.<br />
N'oublie jamais ce que tu as vécu. Ne regrettes pas, n'essaye pas d'oublier un morceau de ta vie.<br />
Ce que tu as vécu, que ca soit le bon ou le mauvais, fais de toi ce que tu es. Même les instants les plus horribles de ta vie ne doivent pas être oublié.<br />
Chaque geste, chaque mot, chaque pensée de ton passé t'as construit. Chacune d'entre elle a fait de toi ce que tu es maintenant.<br />
N'oublie jamais qui tu es. Ce que tu as fais t'as construit. Ne regrette jamais, car tes choix t'ont menés là où tu es. Si ce que tu es ne te plais pas, tu ne peux t'en prendre qu'a toi même.<br />
Il n'y a pas de "c'est comme ca". C'est toi qui décides. Toi qui décides de t'effondrer, toi qui décides de te battre, toi qui décides de survivre.<br />
Toi qui décides qui tu deviens. Alors n'oublie pas. Construit toi sur tes erreurs, assume les. Assumes tes peurs, assumes tes craintes. Vis avec ce que tu es.<br />
Soit qui tu es. N'oublie pas qui tu es. Tu ne peux pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Tu es qui tu es, et paraitre quelqu'un d'autre ne te changera pas.<br />
N'oublie jamais.<br />
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</i> Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9018860139944606266.post-46555411426865538922012-08-05T17:14:00.001+02:002012-08-08T19:38:57.783+02:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc6Wp-ysL6AoK3dv2Lk7RQCSk2I6Aybh4OEsOzO4I3G6yK3aQclSyYjmr_QyhoDi5siAMtFma-wySGPA1kE0QSgq6lgwbzaVCfghk1t1j71ucx2uSyFQyotILewI7Z5gPU8GRRJTX3kcs/s1600/534490_283731581734474_1622979430_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc6Wp-ysL6AoK3dv2Lk7RQCSk2I6Aybh4OEsOzO4I3G6yK3aQclSyYjmr_QyhoDi5siAMtFma-wySGPA1kE0QSgq6lgwbzaVCfghk1t1j71ucx2uSyFQyotILewI7Z5gPU8GRRJTX3kcs/s320/534490_283731581734474_1622979430_n.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
L'autre jour j'ai vu cette citation sur un blog :<br />
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<i>"Depuis toute la vie je me suis toujours sentie en dehors, où que je sois, en dehors de l'image, de la conversation, en décalage, comme si j'étais seule à entendre des bruits ou des paroles que les autres ne perçoivent pas, et sourde aux mots qu'ils semblent entendre, comme si j'étais hors du cadre, de l'autre côté d'une vitre immense et invisible".</i><br />
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Ça a été un choc. Chaque mot semblait déjà présent dans mon esprit, comme une vérité, je ressentais ces phrases, elles étaient moi.<br />
J'ai décidé d'arrêté de fuir. Je suis "surdouée", un mot qui est souvent mal compris. Non je ne suis pas plus intelligente, je ne suis pas un génie, une "intello". Je suis juste différente. Les surdoués pensent différemment. Pas qu'on veuillent être différents, se donner une sorte de marginalité. Non, on a juste pas le choix, on est différent. Tout comme un handicapé mental pensera différent de vous. Notre réflexion est construite autrement. Pourquoi, je n'en ai aucune idée.<br />
De plus, nous avons différents âges mentaux. Si la plupart des gens sont équilibrés, nous sommes totalement disparates. On peut avoir à 10 ans, un age mental de 18ans en mathématiques/logique et un age mental de 7ans au niveau des sentiments.<br />
On est hypersensibles, on ressent souvent une solitude extrême.<br />
Comme le dis si bien Delphine de Vigan, je me suis toujours sentie "en dehors, "hors du cadre". Il y a toujours un décalage avec les autres. Les seules personne avec qui je n'ai jamais eu ce problème c'est mon père, qui est lui aussi surdoué, je pense que ca joue. Et mon copain.<br />
Enfin. J'ai toujours sentie cette solitude, et mon hypersensibilité ne s'est jamais attenué, ca empire même par période. Mais avec mon père je me sens comprise. Et avec mon copain, pour la première fois de ma vie, je ne me sens pas seule.<br />
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<i>"Être surdoué, c'est penser dans un système différent, c'est disposer d'une forme d'intelligence particulière. C'est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissant, qui marquent la personnalité. Ce n'est pas un enfant avec un "plus", malgré la terminologie ambiguë, ni un génie qui aurait tout reçu."</i><br />
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<span style="background-color: white; font-size: 13px; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span>Ellana Caldinhttp://www.blogger.com/profile/05938389537898927811noreply@blogger.com0